Après des violences samedi soir, plusieurs voix réclament la dissolution de Forza Nuova, un groupe d'ultradroite italien
L'Italie sous le choc après le saccage samedi soir du siège de la Confédération italienne du travail de Rome.
Des centaines de membres d'un groupuscule d'ultradroite, Forza Nuova, se sont heurtées samedi soir aux forces de l'ordre lors d'une manifestation contre les mesures anti-Covid. Le siège de la CGIL, la principale confédération syndicale du pays, a notamment été dévasté. La police a usé de canons à eau et de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants.
Douze personnes ont été arrêtées dont les dirigeants du parti. Crée à la fin des années 90, ce mouvement néo-fasciste n'a jamais recueilli plus de 0,5% de voix aux divers scrutins. Ses membres sont accusés d'attiser les tensions et la violence.
Désormais de nombreuses voix politiques, au centre et à gauche, réclament sa dissolution. Des appels ont été lancés pour une grande manifestation anti-fasciste samedi prochain.