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Meloni pose ses conditions pour la reconnaissance d'un État palestinien

La prmière ministre italienne Giorgia Meloni
La prmière ministre italienne Giorgia Meloni Tous droits réservés  Filippo Attili/Palazzo Chigi/Filippo Attili/Palazzo Chigi/LaPresse
Tous droits réservés Filippo Attili/Palazzo Chigi/Filippo Attili/Palazzo Chigi/LaPresse
Par Euronews
Publié le Mis à jour
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La Première ministre italienne a annoncé depuis New York que sa coalition parlementaire déposerait une motion pour la reconnaissance de la Palestine sous deux conditions : la libération des otages et l'exclusion du Hamas de tout futur gouvernement.

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La Première ministre italienne Giorgia Meloni, s'adressant aux journalistes en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies, a annoncé que sa majorité de centre-droit présenterait une motion en faveur de la reconnaissance de la Palestine, mais sous réserve de la libération des otages et de l'exclusion du Hamas de la bande de Gaza. Elle a également espéré le soutien de l'opposition dans cette démarche.

"J'annonce que la majorité présentera une motion à la Chambre pour dire que la reconnaissance de la Palestine est subordonnée à deux conditions : la libération des otages et l'exclusion du Hamas de toute dynamique de gouvernement en Palestine", a déclaré la Première ministre.

"Je ne suis pas opposé à la reconnaissance de la Palestine, mais nous devons nous donner les bonnes priorités. J'espère qu'une telle initiative pourra également recueillir le consensus des oppositions", a-t-elle ajouté.

"Personnellement, je continue à considérer que la reconnaissance de la Palestine, en l'absence d'un État répondant aux exigences de souveraineté, ne résout pas les problèmes et ne produit pas de résultats concrets pour les Palestiniens", a poursuivi Georgia Meloni.

La motion proposée par la Première ministre italienne est toutefois soumise à deux conditions qui, à l'heure actuelle, semblent encore loin d'être remplies, étant donné que le soutien inconditionnel et continu des États-Unis à Israël.

Le président américain Donald Trump a déclaré que "reconnaître la Palestine, c'est récompenser le Hamas".

C'est pourquoi la reconnaissance d'un État palestinien par Rome semble compromis pour le moment.

Des mouvements propalestiniens en Italie

Pour l'instant, l'annonce ressemble davantage à une démarche politique à un moment où la pression est particulièrement forte à l'intérieur et à l'extérieur des frontières italiennes.

En Italie, les oppositions demandent depuis des mois à l'exécutif de Meloni de prendre une position décisive sur la Palestine et les actions d'Israël à Gaza, tant en reconnaissant Gaza qu'en imposant des sanctions et en mettant fin à l'accord militaire entre Rome et Tel-Aviv.

Lundi, dans plus de 80 villes italiennes, et en particulier à Rome et à Milan, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue pour soutenir la cause palestinienne, demandant au gouvernement de reconnaître l'État et de condamner la politique expansionniste du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou.

Ces dernières semaines, plusieurs pays ont reconnu l'État palestinien lors de l'Assemblée générale des Nations Unies, notamment la France, le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie, le Portugal, la Belgique, la Finlande, le Luxembourg, Malte, Monaco et Saint-Marin.

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