A la veille de l'anniversaire de la mort de ce professeur assassiné pour avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves lors d'un cours sur la liberté d'expression, des hommages et des minutes de silence ont été marquées un peu partout en France.
Sans doute l'un des plus beaux hommages rendus ce vendredi à Samuel Paty fut celui des élèves du collège Jean de la Fontaine à Paris qui lui ont dédié ce chant que Jean-Michel Blanquer, le ministre français de l'Education, est venu entendre.
A la veille de l'anniversaire de la mort de ce professeur assassiné pour avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves lors d'un cours sur la liberté d'expression, des hommages et des minutes de silence ont été marquées un peu partout en France.
A Strasbourg par exemple, ces élèves ont planté un arbre de la liberté en souvenir de l'enseignant de 47 ans.
A Reims, les collégiens ont crié le mot "Liberté" et chanté en mémoire de Samuel Paty, érigé en héros de la liberté d'expression.
Une valeur avec laquelle la république et la démocratie ne peuvent transiger, est donc venu rappeler dans ce collège du XVIe arrondissement de Paris le ministre de l'Education, avant d'échanger quelques mots avec des élèves.
Aller plus loin que l'hommage
Mais certains établissements sont allés plus loin en organisant des débats avec les plus grands sur la place du professeur dans l'éducation civique, la difficile conciliation entre liberté religieuse et liberté d'expression, ou la limite ténue entre critique et insulte.
Et à Conflans-Ste-Honorine, là-même où Samuel Paty a été assassiné, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, a lui aussi, en compagnie d'une vingtaine d'imams, rendu hommage au professeur, déposant une gerbe en son honneur.