Après les "espoirs déçus" du sommet du G20, plus de 120 dirigeants du monde se retrouvent lundi à Glasgow (Ecosse), pour la COP26. L'hôte du rendez-vous, le Premier ministre britannique souligne que, face à l'urgence climatique, il n'y a plus de temps à perdre.
Après les "espoirs déçus" du sommet du G20, plus de 120 dirigeants du monde se retrouvent lundi à Glasgow (Ecosse), pour la COP26. L'hôte du rendez-vous, le Premier ministre britannique souligne que, face à l'urgence climatique, il n'y a plus de temps à perdre.
Les délégués présents à Glasgow en Ecosse pour la 26e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques sont au travail depuis ce dimanche.
Lors de l'ouverture de ce sommet crucial, le président de la COP26 a prévenu qu'il s'agissait «du dernier et du meilleur espoir » de parvenir à limiter le réchauffement à +1,5°C.
Actuellement, les engagements climatiques entraîneraient un réchauffement climatique de + 2,7 °C en 2100, par rapport à la température moyenne avant l’ère industrielle.
Les dirigeants de la planète sont donc pressés d'agir pour éviter le pire à l'humanité alors que le sommet du G20 de ce weekend n'a convaincu ni les ONG, ni les Nations Unies.
Le président américain Joe Biden a pourtant salué des "progrès tangibles".
Les pays du G20 représentent à eux seuls près de 80% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Le Premier ministre italien Mario Draghi et que le Président français Emmanuel Macron ont qualifié le sommet G20 de "succès" en raison notamment de l'ajout d'une ambition de neutralité carbone,
En revanche, le Secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a dit quitter Rome avec des "espoirs déçus".
Tous les espoirs reposent désormais sur la COP26.
"Si Glasgow échoue, c'est tout qui échoue" a prévenu Boris Johnson, le Premier ministre britannique.
La militante écologiste suédoise Greta Thunberg qui est arrivée sur place en train ce dimanche, a plaidé pour une action immédiate pour affronter l'urgence climatique.