La firme qui fabrique le logiciel d'espionnage Pegasus placée sur la liste noire des Etats-Unis

Le groupe israélien NSO qui fabrique Pegasus va être placé sur la liste noire des Etats-Unis
Le groupe israélien NSO qui fabrique Pegasus va être placé sur la liste noire des Etats-Unis Tous droits réservés JOEL SAGET/AFP or licensors
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Par Euronews avec AFP
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L'entreprise israélienne NSO va être ajoutée à la liste des entreprises interdites aux Etats-Unis. Un groupement de journalistes a révélé cet été que son logiciel a été utilisé pour espionner les numéros de journalistes, hommes politiques ou opposants.

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Le ministère américain du Commerce a annoncé mercredi qu'il avait ajouté NSO Group, la société israélienne qui fabrique le logiciel d'espionnage Pegasus, à sa liste des entreprises interdites parce qu'elles constituent une menace pour la sécurité nationale des Etats-Unis.

NSO s'est retrouvé exposé cet été après des enquêtes publiées par un consortium de 17 médias internationaux, révélant que Pegasus aurait permis d'espionner les numéros de journalistes, hommes politiques, militants ou chefs d'entreprises de différents pays, y compris le président français Emmanuel Macron.

Ces programmes informatiques "ont permis à des gouvernements étrangers de faire de la répression au-delà de leurs frontières (...) pour réduire au silence toute voix dissonante", soulignent les autorités américaines dans un communiqué.

Le ministère a aussi interdit une autre société israélienne (Candiru), une société russe (Positive technologies) et une société singapourienne (Computer Security Initiative Consultancy PTE).

"Les Etats-Unis sont déterminés à utiliser de manière incisive le contrôle des exportations pour responsabiliser les entreprises qui développent, commercialisent ou utilisent des technologies à des fins malveillantes, qui menacent la cybersécurité des membres de la société civile ou du gouvernement, des dissidents, et d'organisations basées ici et à l'étranger", a déclaré la ministre Gina Raimondo.

Cette liste noire restreint les échanges commerciaux avec les firmes qui sont placées sur cette liste.

Le groupe israélien NSO, via un porte-parole, s'est dit "consterné" par la décision des Etats-Unis et a ajouté qu'il "travaillera pour faire en sorte que cette décision soit changée".

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