Trois décennies après, les préoccupations ont changé mais les inquiétudes autour des privations des libertés ont ressurgi avec la crise du Covid et son lot de restrictions.
A Prague, il y a tout juste 32 ans, les Tchèques et les Slovaques se battaient pour la liberté lors de la Révolution de Velours qui précipita la chute du régime communiste, la fin de la République socialiste tchécoslovaque.
"Même les communistes n'auraient pas osé"
Trois décennies après, les préoccupations ont changé mais les inquiétudes autour des privations des libertés ont ressurgi avec la crise du Covid et son lot de restrictions, dénoncées, comme ailleurs en Europe, par une partie de la population.
Des Tchèques ont profité de cette journée de commémoration pour faire entendre leur voix et poser cette question : où est la liberté quand il faut obligatoirement se vacciner afin de voyager, aller au théâtre ou au restaurant ?
"Même les communistes n'auraient pas osé faire ce qui se passe ici aujourd'hui, dit une manifestante. Les gens n'ont vraiment plus aucune liberté. Restreindre les déplacements d'une région à l'autre, interdire aux enfants de faire du sport, d'aller à l'école. Ce n'est pas la liberté. Le système totalitaire est de nouveau en marche."
"Ce n'est pas normal que les personnes qui refusent la vaccination soient désignées comme des ennemis de la nation", ajoute une femme.
Pour nombre de manifestants, les atteintes aux libertés aujourd'hui renvoient à des jours sombres de l'Histoire du pays.
Sur place à Prague, on retrouve le correspondant d'euronews Jiri Skacel : "32 ans après les manifestations en faveur de la démocratie, les Tchèques sont à nouveau préoccupés par leur liberté, mais cette fois-ci, le problème est bien différent."