Covid-19 : nouveau samedi de manifestations en Europe

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Par Euronews
Des manifestants anti-restrictions à Utrecht, aux Pays-Bas, le 4 décembre.
Des manifestants anti-restrictions à Utrecht, aux Pays-Bas, le 4 décembre.   -  Tous droits réservés  AP Photo/Peter Dejong

Nouveau samedi de manifestation dans plusieurs pays européens contre les restrictions sanitaires notamment, alors que le vieux continent est toujours durement frappé par la cinquième vague de Covid-19 et menacé par le variant Omicron.

Des milliers de personnes étaient ainsi rassemblées dans les rues d'Utrecht aux Pays-Bas, contre le confinement partiel imposé il y a trois semaines par le gouvernement. Bars, restaurants et magasins non-essentiels doivent fermer à 17 heures. Les taux d'infection ont commencé à diminuer légèrement cette semaine dans le pays, mais restent proches des records.

Autre manifestation à Vienne, en Autriche, pour le troisième weekend consécutif, alors que le pays est en confinement partiel depuis le 22 novembre. 40 000 personnes étaient rassemblées selon la police. Parmi elles, de nombreux adeptes de théories du complot qui remettent en cause l'existence de la pandémie. 1 200 policiers étaient déployés pour encadrer le rassemblement. Plusieurs personnes ont été arrêtés, pour avoir lancé des « engins pyrotechniques » sur les forces de l’ordre. Deux policiers ont été blessés. Une contre-manifestation rassemblant 1 500 personnes était organisée "contre le fascisme et l'antisémitisme et pour la solidarité".

A Barcelone, en Catalogne (Espagne) les manifestants protestaient contre la récente entrée en vigueur dans la région autonome du pass-sanitaire, appelé "Certificat Covid". Il est désormais obligatoire pour accéder aux restaurants, bars, salles de sport et hôpitaux. : "Nous sommes des humains, pas un code QR" et "Ce n'est pas une pandémie, c'est une dictature", criaient les manifestants.

En France enfin, ce sont les soignants qui ont manifesté samedi dans les rues de Paris. Pas contre les restrictions sanitaires cette fois, mais pour "défendre le système de santé public". "On veut des lits, des postes, pour l'hôpital public", scandaient les manifestants. Ils dénonçaient notamment le manque de personnel, les fermetures de lits dans les hôpitaux et les mauvaises conditions de travail, qui entraînent des démissions en cascade. Infirmière en réanimation au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), Séverine, 44 ans, déplorait ainsi que dans son service des lits restent "fermés parce que les gens ne sont pas là" pour occuper les postes. Elle espère des recrutements "pour pouvoir faire (son) travail correctement".