OMS : "Omicron n'est pas plus dangereux que Delta à ce stade des études"

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Tous droits réservés Matt Rourke/Copyright 2021 The Associated Press. All rights reserved.
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Par euronews
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"Il n'y a aucune raison de douter" du fait que les vaccins actuels protègent les malades contaminés par Omicron contre les formes sévères du Covid-19, a estime le Docteur Michael Ryan, directeur exécutif chargé du Programme OMS de gestion des situations d’urgence sanitaire.

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20 000 nouveaux cas de Covid-19 et 504 décès ces dernières 24h en Pologne... Le gouvernement a annoncé de nouvelles restrictions pour répondre à ce nouveau rebond épidémique : limitations de jauge dans la restauration, l'hôtellerie, les transports... Et la vaccination pourrait être rendue obligatoire pour certains métiers le 1er mars. Les autorités polonaises voudraient plus de vaccinés. 54% ce n'est pas assez. Certains partis envisagent même la vaccination obligatoire pour tout le monde. 

En Belgique, le gouvernement entend aussi imposer la vaccination aux personnels soignants en début d'année prochaine. La bonne nouvelle, c'est qu'à ce stade des études, l'OMS estime que le variant Omicron n'est pas plus dangereux que Delta, même s'il serait encore plus transmissible. L'Organisation mondiale de la Santé, par la voix du Docteur Michael Ryan, chef du programme de gestion des situations d’urgence sanitaire de l'OMS, rassure aussi sur l'efficacité des vaccins :

"Nous avons des vaccins qui se sont révélés efficaces contre tous les variants jusqu'à présent, en termes de maladie grave et d'hospitalisation, et il n'y a aucune raison de penser qu'il n'en serait pas de même (pour Omicron, ndlr)."

**Face au rebond de la pandémie en Europe, l'OMS a par ailleurs appelé à mieux protéger les enfants, actuellement la classe d'âge la plus touchée. **Pour éviter de nouvelles fermetures de classe et le retour de l’enseignement à distance, elle a conseillé de renforcer les tests et l’usage des masques dans les écoles et d’envisager la vaccination au niveau national des enfants scolarisés, approuvée par plusieurs agences du médicament dans le monde. L'OMS estime qu'il faut en revanche garderla vaccination obligatoire de la population comme une option de "dernier ressort absolu".

Le Portugal vient de donner son feu vert à la vaccination des 5-11 ans, rejoignant ainsi l'Italie, la Grèce, l'Espagne ou encore la France parmi les pays ayant donné leur aval à une version du vaccin Pfizer moins forte que celle destinée aux adultes.

En France, seule la vaccination des enfants risquant de développer des formes graves a pour le moment été approuvée, mais le gouvernement a dit envisager de l'élargir "à tous les enfants" sur la base du "volontariat".

Sources additionnelles • AP, AFP

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