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Nouveau référendum en Nouvelle-Calédonie, appel au boycott des indépendantistes

Nouméa avant l'élection (10/12/2021)
Nouméa avant l'élection (10/12/2021) Tous droits réservés  THEO ROUBY/AFP or licensors
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Par Julien Pavy avec AFP
Publié le Mis à jour
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La Nouvelle-Calédonie doit-elle rester française ou devenir indépendante ? Les électeurs du petit territoire du Pacifique sont à nouveaux appelés à choisir leur destin ce dimanche lors d'un référendum d'autodétermination, le troisième en trois ans.

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La Nouvelle-Calédonie doit-elle rester française ou devenir indépendante ? Les électeurs du petit territoire du Pacifique sont à nouveaux appelés à choisir leur destin ce dimanche lors d'un référendum d'autodétermination.

Un référendum en pleine pandémie

Il s'agit de la troisième consultation organisée sur cette question depuis 2018, comme prévu par les Accords de Nouméa signés il y a plus de 20 ans après des années de violences entre les deux communautés rivales, Caldoches et Kanaks.

Battus lors des deux premiers scrutin, les indépendantistes kanaks nourrissent toujours l'espoir d'une victoire après avoir amélioré l'an passé leur score de trois points et atteint près de 47% des suffrages.

Mais, ils ont décidé de boycotter le référendum de dimanche, mettant en avant l’impossibilité de mener une campagne équitable à cause de la pandémie.

"Il ne s’agit pas d’une élection provinciale ou communale. C’est une élection qui va définir notre avenir pour les 40 voire 50 prochaines années. C’est quelque chose d’assez important ! C’est la raison pour laquelle on a demandé le report, pour permettre aux uns et aux autres d'avoir une bonne campagne", souligne Yvon Kona, président du Sénat coutumier de la Nouvelle-Calédonie.

C’est une élection qui va définir notre avenir pour les 40 voire 50 prochaines années.
Yvon Kona
Président du Sénat coutumier de la Nouvelle-Calédonie

La présidentielle française dans 5 mois

Autre donnée essentielle de ce référendum, le contexte politique. Les indépendantistes appellent à reporter le scrutin après l'élection présidentielle française du mois d'avril, appel refusé par le Conseil d’État.

De son côté, le camp pro-français, hostile à l'indépendance, appelle au vote massif en rappelant "qu'une élection n'est jamais jouée d'avance".

Peu disert sur cette question, le président français Emmanuel Macron a rappelé son devoir d'impartialité, tout en ajoutant que la France serait "moins belle sans la Nouvelle-Calédonie".

Le territoire bénéficie aujourd'hui d'une large autonomie, mais des compétences clés comme la défense, la sécurité, la justice et la monnaie demeurent entre les mains de Paris.

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