La ministre de la Mer, Annick Girardin, est encore à Bruxelles aujourd'hui afin de participer au Conseil européen de la pêche avec ses homologues européens. Elle dit n'avoir qu'une seule ligne : la défense des quotas de pêche français.
Paris, Londres et Bruxelles pourraient avoir régler leur différend sur les licences de pêche post-Brexit.
Après une quinzaine de jours de négociations intensives, les gouvernements du Royaume-Uni et des îles anglo-normandes ont accepté de délivrer 83 licences d'exploitation supplémentaires avant la date limite fixée par l'UE.
Ce nombre ne répond toutefois pas entièrement aux demandes françaises et les pécheurs déclaraient vendredi qu'ils maintiendraient le blocus des marchandises britanniques prévu le 23 décembre à Calais.
Le gouvernement français affirme qu'il cherchera à aider les pêcheurs dont la demande de licence n'a pas été acceptée.
En vertu de l'accord signé fin 2020 entre Londres et Bruxelles, les pêcheurs européens peuvent continuer à travailler dans les eaux britanniques à condition de pouvoir prouver qu'ils y pêchaient auparavant.
Mais depuis plus de onze mois, Français et Britanniques se disputent sur la nature et l'ampleur des justificatifs à fournir, notamment pour les nouveaux chalutiers.
Avec les 23 approbations annoncées samedi, la France avaient déjà obtenu 1 027 licences de pêche post-Brexit.
Depuis dimanche à Bruxelles, les ministres européens responsables de la pêche se réunissent pour fixer les quotas de captures pour 2022 dans les eaux de l'UE.
Des négociations sont parallèlement en cours entre la Commission et Londres pour fixer d'ici à fin décembre des quotas annuels pour les eaux partagées par l'UE et le Royaume-Uni.