France : vague de menaces contre les élus sur fond de manifestations anti-pass

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Qu'il soit sanitaire ou vaccinal, le pass est contesté par une frange de la population française. Certains n'hésitent pas à s'en prendre aux élus, mais aussi aux soignants, pour marquer leur opposition parfois violente à toutes mesures sanitaires visant à contenir l'épidémie de Covid-19

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La vidéo de l'agression du député LREM de Saint-Pierre-et-Miquelon, Stéphane Claireaux, mise en ligne par la ministre française de la Mer, Annick Girardin, a été visionnée plus d'un million de fois. La scène a eu lieu lors d'un week-end de mobilisation contre la loi sur le pass vaccinal, un texte voté le 6 janvier par les députés dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19.

Stéphane Claireaux a décidé de porter plainte après son agression, qu'il qualifie de "lapidation".

Les manifestants ont dénoncé, de leur côté, des "provocations" du député avant l'agression.

En déplacement à Nice, le 10 janvier dernier, le président français a réagi à cette agression.

"J'ai une pensée toute particulière pour notre député de Saint-Pierre-et-Miquelon qui a été agressé ces dernières heures à son domicile de manière intolérable par certains de nos compatriotes et qui, après beaucoup d'autres élus, a eu à subir de manière inacceptable ces violences", a ainsi déclaré Emmanuel Macron.

Le quotidien Ouest France a dénombré une cinquantaine de députés menacés de mort avant le vote de la loi à l'Assemblée nationale.

Mais cela fait plusieurs mois que d'autres personnes subissent la vindicte des anti-pass : les personnels soignants.

Le directeur du CHU de Guadeloupe et son adjoint ont été séquestrés durant plusieurs heures dans leurs bureaux. Ils ont été agressés par des militants anti-obligation vaccinale lors de leur exfiltration par la police dans la nuit du 4 au 5 janvier dernier.

Ce mercredi, le ministre français de l'Intérieur a indiqué que quinze personnes ont été interpellées au cours des six derniers mois après des menaces contre des élus. Gérald Darmanin a ajouté que les trois quarts des menaces contre les élus proviennent d'antivax et que plus de 300 plaintes pour "menace de mort" ont été déposées par des élus depuis juillet et l'entrée en vigueur du pass sanitaire, dont 60 plaintes depuis début janvier.

Violences, menaces de mort : un dialogue est-il encore possible entre pro et anti-pass ?

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