En France, de nombreuses écoles fermées et des défilés dans les grandes villes. Les enseignants étaient en grève pour exprimer leur lassitude devant la gestion de la crise sanitaire.
En France, de nombreuses écoles fermées et des défilés dans les grandes villes.
Les enseignants étaient en grève pour exprimer leur lassitude devant la gestion de la crise sanitaire.
En France, les enseignants ont exprimé leur colère ce jeudi dans les rues, avec des manifestations dans toutes les grandes villes.
Les personnels de l'Education voulaient dire :
- leur lassitude dans la gestion de la crise sanitaire
- leur "ras-le-bol" devant les protocoles anti-Covid qu’il faut appliquer, alors que les moyens manquent
- leur exaspération face à ce qu'ils qualifient de "mépris" de la part de leur hiérarchie
Leurs critiques visent le gouvernement et notamment leur ministre de tutelle, Jean-Michel Blanquer.
Pour tenter de calmer la fronde, le Premier ministre Jean Castex devait recevoir dans la soirée les organisations syndicales. Une rencontre prévue dans les locaux du Ministère de l’Education.
Éteindre l'incendie avant la présidentielle
Les syndicats apparaissent en position de force après une journée de forte mobilisation. Entre 60 et 75% de personnel grévistes, selon les syndicats. Du jamais vu depuis 2003.
Le ministère, lui, parle de moins de 40% d’enseignants mobilisés.
Au-delà des chiffres, il y a l’adhésion des parents d’élèves à cette mobilisation. Car, même s’il a fallu s’organiser pour garder les enfants à la maison, de nombreux Français comprennent le ras-le-bol des enseignants.
La FCPE, première organisation de parents d'élèves, a signé l'appel à la grève et invité les parents à se mobiliser pour protester contre la gestion par le gouvernement de la crise sanitaire à l'école.
L'Unaape (Union nationale des associations autonomes de parents d'élèves) avait appelé elle aussi "à soutenir par solidarité le mouvement de toutes les équipes éducatives" et à "ne pas envoyer les enfants à l'école jeudi", selon son président Patrick Salaün.
Ce mouvement de contestation survient à moins de trois mois de l’élection présidentielle.