L'explosion des cas de contaminations en France s'observe également dans les territoires d'Outre-mer, où les services hospitaliers, plus fragiles qu'en métropole, sont soumis à une forte pression.
L'explosion des cas de contaminations en France s'observe également dans les territoires d'Outre-mer, où les services hospitaliers, plus fragiles qu'en métropole, sont soumis à une forte pression.
Au Centre hospitalier universitaire du sud de l'île de La Réunion, 16 des 23 lits de réanimation sont actuellement occupés par des malades du Covid-19. La marge est très étroite, alors que de nouveaux malades risquent d'arriver dans les prochains jours.
"En temps normal en réanimation, on recommande un taux d’occupation aux alentours de 80% (...) Ces quinze derniers jours, on a fréquemment flirté avec la barre des 90 %, 95%ce qui est risqué, souligne Julien Cousty, chef de service de réanimation au CHU. Cela n’a pas entraîné pour l'instant de conséquences négatives à mon sens sur la prise en charge des patients mais cela peut être problématique si la situation perdure. C’est pour ça qu’on est en train de faire le maximum pour pouvoir ouvrir des lits supplémentaires."
La Réunion est depuis le 27 décembre en état d'urgence sanitaire à l'instar des autres départements d'Outre-mer : Martinique, Mayotte, Guyane, Guadeloupe. Partout, le taux d'incidence grimpe en flèche sous l'effet du variant Omicron, de plus en plus dominant.
En Guadeloupe, où le taux de vaccination est inférieur à 50%, le couvre-feu a été avancé de 22 heures à 20h. Un piquet de grève contre l'obligation vaccinale des soignants a été démantelé lundi par les forces de l’ordre.