Ce jeudi, le Président turc s'est rendu à Kiev et s'est présenté en médiateur de la crise entre la Russie et l'Occident.
Les tractions diplomatiques se poursuivent pour tenter de résoudre la crise qui oppose la Russie et l'Occident.Le Président turc, Recep Tayyip Erdogan, dont le pays est membre de l'OTAN, s'est rendu à Kiev pour jouer les médiateurs.
Accueillir des pourparlers
Il s'est présenté en défenseur de l'intégrité du pays, et a proposé d'accueillir les prochains pourparlers entre la Russie et l'Ukraine.
Depuis des mois, les manœuvres militaires s'intensifient près de la frontière ukrainienne.
Les tensions au plus haut
La Russie continue de rassembler des hommes à la frontière ukrainienne, faisant craindre une invasion.
Ce mercredi, Washington a annoncé l'envoi de 2000 soldats supplémentaires en Europe de l'Est et le redéploiement de 1000 soldats pour "défendre les pays de l'OTAN".
"Aucun soldat américain n'ira en Ukraine" a précisé le Pentagone.
Dans cette crise, chacun se renvoie la balle.
"Nous appelons constamment nos voisins américains à arrêter l'escalade des tensions en Europe. Malheureusement, les Américains continuent." a déclaré Dmitry Peskov, le porte-parole du Kremlin.
"Mais le problème n'est pas seulement les déclarations provocatrices : la guerre va arriver bientôt, tout le monde paiera un prix terrible. Il s'agit surtout du déploiement des soldats américains dans les pays européens à côté de nos frontières." a-t-il ajouté.
Des garanties pour la sécurité russe
Aux portes de l'Ukraine, pourtant, la présence militaire russe est permanente. Vladimir Poutine entend arracher aux Occidentaux des garanties pour la sécurité de son pays.
Dans cette crise diplomatique et militaire, aucun ne veut baisser la garde.