Des combattants rebelles du Tigré ont violé collectivement des dizaines de femmes et de mineures dans deux localités de la région Amhara, affirme mercredi un rapport de l'organisation de défense des droits de l'Homme Amnesty International.
La guerre dans toute son horreur au Tigré. Les rebelles impliqués dans le conflit qui ravage le nord de l'Ethiopie sont accusés de viols par Amnesty International. Les combattants ont violé collectivement des dizaines de femmes et de mineures dans deux localités de la région Amhara. La guerre commencée au Tigré en novembre 2020 s'est étendue à cette région. Amnesty dit avoir interviewé 30 victimes de viols - certaines âgées de 14 ans. Certaines femmes ont été lacérées de l'intérieur par des fusils à baïonnettes introduits dans leur parties génitales.
Les habitants dénoncent aussi des exécutions sommaires et de pillages, notamment dans des hôpitaux.
Amnesty avait précédemment fait état de viols de centaines de femmes et de jeunes filles par les soldats éthiopiens et érythréens, qui combattent ensemble les rebelles au Tigré.