Suivez en direct les derniers développements de la guerre en Ukraine
Comme les jours précédents, suivez sur cette page, actualisée en temps réel toute la journée, le déroulé des évènements autour de la guerre en Ukraine, entrée ce 1er mars dans son sixième jour. Témoignages de nos journalistes sur place, photos, dépêches urgentes, de quoi tout savoir sur ce conflit majeur.
Les sirènes d'alarme anti-aériennes ont à nouveau retenti à Kiev cette nuit, où des frappes russes ont été signalées à la périphérie de la ville. Le bruit sourd des tirs d'obus s'est rapproché de la capitale ukrainienne ces derniers jours et des combats ont désormais lieu dans la ville.
A Kharkiv, la deuxième plus grande ville du pays, les familles sont restées à l'abri tandis que d'intenses bombardements avaient lieu. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des immeubles d'habitation visées. Les autorités ukrainiennes font pour l'instant part de plus d'une dizaine de morts mais affirment que le nombre de victimes pourrait croître.
Moscou affirme qu'elle ne vise pas les civils, mais le procureur de la Cour pénale internationale veut ouvrir une enquête sur d'éventuels crimes de guerre.
Des images satellites montrent l'avancée d'un vaste convoi russe s'étirant sur plus d'une soixantaine de kilomètre au nord-ouest de Kiev.
Depuis le début de l'offensive, l'armée russe se heurte à une résistance ukrainienne tenace.
De plus en plus de pays condamnent l'intervention militaire de Vladimir Poutine et sanctionnent durement son pays. De plus en plus isolé, le président russe décrit l'Occident comme « l’empire du mensonge » .
L'Union européenne a étendu sa liste de personnes visée par les sanctions. Elle concerne à présents quasiment 680 personnalités et 53 entreprises. Le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov, figure sur cette liste ainsi que des journalistes accusés de diffuser de la propagande anti-ukrainienne.
Shell, la plus grande compagnie pétrolière d'Europe, est le dernier géant des hydrocarbures à avoir rompu ses liens avec la société russe Gazprom. Elle va se retirer de quatre coentreprises pétrolières et gazières évaluées à environ 3 milliards de dollars.
La Turquie - un allié de la Russie - a décidé de fermer les détroits des Dardanelles et du Bosphore aux navires militaires, affirmant qu'elle ne pouvait pas abandonner ses liens avec la Russie ou l'Ukraine et qu'elle souhaitait empêcher une escalade de la guerre.
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Live terminé
- Le président Zelenskyy a averti que la Russie avait l'intention d'attaquer les entreprises de défense ukrainiennes lundi, affirmant que des centaines de milliers de civils vivent à proximité. Auparavant, il avait lancé un nouvel appel en faveur d'une zone d'exclusion aérienne imposée par l'Occident.
- Une nouvelle tentative d'évacuation des civils dans la ville assiégée de Mariupol a échoué dimanche, l'Ukraine accusant la Russie de bombarder une nouvelle fois la zone.
- Des civils ont été tués dans des bombardements à l'extérieur de Kiev, selon des responsables.
- Selon l'OVD-Info, au moins 4 640 personnes ont été arrêtées lors de manifestations contre la guerre en Russie dimanche dans 65 villes.
- L'AIEA a indiqué que l'Ukraine avait des difficultés à communiquer avec le personnel de Zaporijia, qui a déclaré avoir reçu l'ordre de passer d'abord par les autorités russes.
- Le prochain cycle de négociations entre la Russie et l'Ukraine aura lieu lundi.
- Le Bureau des droits de l'homme des Nations unies a déclaré que 364 civils ukrainiens ont été tués depuis le début de l'invasion.
- Plus de 1,5 million de personnes ont fui l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe il y a dix jours.
- De nouvelles entreprises technologiques, dont TikTok et Netflix, ont suspendu leurs services en Russie.
L'armée russe annonce des "corridors humanitaires et des cessez-le-feu locaux".
L'armée russe va suspendre ses tirs et ouvrir des couloirs humanitaires dans plusieurs villes ukrainiennes lundi, a déclaré le ministère de la Défense.
Les forces russes ont lancé des centaines de missiles et d'attaques d'artillerie à travers le pays, y compris de puissantes bombes larguées sur des zones résidentielles de Chernihiv, une ville située au nord de la capitale Kyiv, ont déclaré des responsables ukrainiens. Mais une colonne blindée russe de plusieurs kilomètres de long menaçant la capitale est restée bloquée à l'extérieur de Kiev.
Dimanche soir, des tirs d'artillerie lourde ont également touché Mykolaiv, dans le sud, et Kharkiv, la deuxième plus grande ville du pays. L'artillerie lourde a touché des zones résidentielles de Kharkiv et les tirs ont endommagé une tour de télévision, selon les responsables locaux.
Des milliers de personnes assiégées à Mariupol après l'échec des tentatives d'évacuation
Selon l'agence Reuters, environ 200 000 personnes restent bloquées lundi dans la ville assiégée de Marioupol, dans le sud-est de l'Ukraine, après que les combats ont mis fin aux tentatives d'évacuation pendant le week-end. Rien n'indique que les sanctions internationales massives dissuadent Moscou d'envahir l'Ukraine.
Selon les autorités ukrainiennes, la plupart des gens dorment sous terre pour échapper à plus de six jours de bombardements des forces russes qui ont coupé la nourriture, l'eau, l'électricité et le chauffage.
Le Royaume-Uni a annoncé ce mardi soir avoir sanctionné quatre hauts responsables militaires et deux entreprises du Belarus en raison du soutien de ce pays à l'invasion russe de l'Ukraine.
"Le régime du (président bélarusse Alexandre) Loukachenko aide et encourage activement l'invasion illégale de l'Ukraine et devra subir les conséquences économiques de son soutien à Poutine", a affirmé la ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss dans un communiqué.
Les sanctions, à effet immédiat, visent notamment le chef d'état-major des armées et ministre adjoint à la Défense Viktor Gulevich ainsi que trois autres hauts responsables militaires.
Les quatre hommes n'ont plus le droit de se rendre au Royaume-Uni et leurs avoirs dans le pays sont gelés, est-il précisé dans le communiqué publié sur le site du gouvernement britannique.
"Les équipes nationales et/ou sélections nationales russes et bélarusses ne sont pas autorisées à participer, avec effet immédiat, à toutes épreuves du Calendrier International UCI" et le statut d'équipe UCI, indispensable pour participer aux épreuves, a été retiré à six équipes professionnelles dont Gazprom/RusVelo, selon le communiqué de l'organisation. Les coureurs russes ou bélarusses qui sont employés par des équipes d'autres pays pourront en revanche continuer de concourir.
Les Etats-Unis ont demandé à l'ONU le départ d'un "agent de renseignement russe travaillant aux Nations unies", a annoncé mardi à l'AFP la mission diplomatique américaine auprès de l'Organisation.
"Le 28 février, les Etats-Unis ont lancé une procédure pour exiger le départ d'un agent de renseignement russe travaillant aux Nations unies qui a abusé de ses privilèges de résidence aux Etats-Unis", a déclaré une porte-parole de la mission américaine, une demande qui intervient en pleine guerre russe en Ukraine.
Les autorités russes ont réclamé ce mardi le blocage d'une chaîne de télévision et d'une radio indépendantes, au moment où elles s'efforcent de renforcer le contrôle de l'information en pleine invasion de l'Ukraine, selon la chaîne TV concernée.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé ce mardi à "arrêter l'agresseur" russe "au plus vite", lors d'un entretien téléphonique avec son homologue américain Joe Biden.
"Je viens de m'entretenir avec le président américain (...) Nous devons arrêter l'agresseur au plus vite", a tweeté le président ukrainien après cet entretien, au sixième jour de l'invasion de l'Ukraine par Moscou.
Lors de leur entretien, les deux présidents ont notamment parlé des sanctions occidentales contre la Russie et de l'aide fournie par les Etats-Unis et d'autres pays à l'Ukraine en matière de défense, a ajouté Volodymyr Zelensky.
L'opérateur du gazoduc germano-russe Nord Stream 2, basé dans le canton suisse de Zoug, a déposé le bilan et les 106 employés ont été licenciés, a indiqué mardi la responsable économique cantonale, Silvia Thalmann-Gut, dans une interview à la chaîne publique suisse alémanique.
"Nous avons été informés aujourd'hui (ce mardi ndlr), que cette entreprise ne pouvait pas continuer (...) elle a dû déposer le bilan et les employés ont reçu leur lettre de licenciement", a expliqué Silvia Thalman-Gut à la SRF
Mastercard a ainsi "bloqué de multiples institutions financières" sur son réseau de paiements "en réponse aux ordres imposant des sanctions", a indiqué le directeur général de l'entreprise dans un message posté sur son site lundi soir.
Visa a pour sa part indiqué sur son site "prendre rapidement des mesures pour assurer le respect des sanctions applicables".
Le groupe se dit aussi "prêt à se conformer aux sanctions supplémentaires qui pourraient être mises en oeuvre".
Une frappe russe a visé ce mardi la tour de télévision à Kiev, entraînant l'interruption de la diffusion des chaînes, a annoncé Denys Monastyrsky, le ministère ukrainien de l'Intérieur.
La frappe a "touché" des équipements de la tour, a indiqué le ministère. "Les chaînes ne vont pas fonctionner pendant un certain temps", a-t-il précisé.
Au moins huit personnes ont été tuées et six blessées vr mardi en Ukraine par une frappe aérienne sur une zone résidentielle de la ville de Kharkiv, sur laquelle les forces d'invasion russes mènent l'assaut, ont annoncé les autorités ukrainiennes.
"Huit personnes sont mortes, six ont été blessées et 38 personnes ont été secourues" après "une frappe aérienne", a déclaré sur Facebook le service ukrainien des situations d'urgence, publiant des photos de secouristes intervenant dans un immeuble endommagé.
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a suggéré mardi d'exclure Moscou du Conseil des droits de l'homme des Nations unies après l'invasion russe en Ukraine.

Alors que la Chine s'est refusé à condamner Moscou pour l'invasion de l'Ukraine, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi s'est entretenu ce mardi avec son homologue ukrainien Dmytro Kouleba et lui a exprimé "le profond regret" de la Chine face au conflit russo-ukrainien, ont annoncé les médias d'État chinois.
Wang Yi a assuré que la Chine "regrettait profondément que le conflit ait éclaté entre l'Ukraine et la Russie et accordait une extrême attention aux préjudices subis par les civils", appelant également les deux pays à "trouver un moyen de résoudre le problème par la négociation", a rapporté la chaîne de télévision publique CCTV.
"Nous faisons face à une situation de guerre mais également à un tournant dans l'histoire de l'Europe et de notre pays", a estimé le chef du gouvernement, en réaffirmant le soutien de la France "au peuple ukrainien qui vit des moments terribles".
Le géant mondial de l'équipement sportif Adidas a annoncé mardi avoir suspendu son partenariat avec la Fédération russe de football en raison de l'invasion de l'Ukraine.
"Adidas suspend avec effet immédiat son partenariat avec la Fédération russe de football", a déclaré un porte-parole de l'entreprise, qui a réalisé en 2020 2,9% de son chiffre d'affaire dans la région Russie, Ukraine et CEI.
De son côté, le constructeur automobile britannique Jaguar Land Rover (JLR) a annoncé ce mardi la suspension de ses livraisons de véhicules en Russie, invoquant les difficultés commerciales dans un pays qui voit se multiplier les sanctions occidentales sur son économie.
Côté russe, le porte-parole du ministère de la Défense, Igor Konachenkov, a déclaré que les troupes russes et les forces séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine ont fait la jonction ce mardi 1ervmars sur la côte de la mer d'Azov.
Des forces du territoire séparatiste prorusse de Donetsk "ont rejoint des unités militaires des forces armées de la Fédération russe, qui ont pris le contrôle des zones ukrainiennes le long de la mer d'Azov", a-t-il déclaré dans un communiqué vidéo posté sur la page facebook du ministère russe de la défense. Aucune autre source n'a confirmé cette déclaration.
La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, qui s'est également exprimé après l'intervention par visioconférence du président ukrainien Volodymyr Zelensky, a estimé que le destin de l'UE est en jeu en Ukraine.
"La façon dont nous répondons aujourd'hui à ce que fait la Russie déterminera l'avenir du système international. Le destin de l'Ukraine est en jeu, mais notre propre destin est également dans la balance. Nous devons montrer la puissance qui réside dans nos démocraties", a-t-elle déclaré.
Ursula von der Leyen a indiqué qu'après avoir débloqué 500 millions d'euros pour acheter des armes destinées aux forces armées ukrainiennes, l'Union européenne a promis d'engager au moins 500 millions d'euros du budget européen pour l'assistance humanitaire après l'invasion russe en Ukraine.
La présidente de la Commission européenne a terminé son intervention en déclarant "Gloire à l'Ukraine".
"Nous devons mener un débat sur un service obligatoire d'intérêt général de façon urgente car nous avons besoin d'un consensus au niveau de la société sur ce sujet", a jugé le social-démocrate Wolfgang Hellmich, membre du parti du chancelier Olaf Scholz, dans un entretien du Rheinische Post de ce mardi.
Le chef de l'Armée de terre lui-même, suite au déclenchement de la guerre en Ukraine, a admis que l'armée était "plus ou moins nue".
L'Allemagne a nettement réduit les effectifs de son armée depuis la fin de la Guerre froide, passés de 500.000 personnes environ lors de la Réunification du pays en 1990 à tout juste 200.000 aujourd'hui.
Le président du Conseil européen, Charles Michel, qui représente les 27 Etats membres de l'UE, a accusé ce mardi la Russie de "terrorisme géopolitique" pour son invasion de l'Ukraine, dans un discours après l'intervention en visioconférence au Parlement européen du président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
"Ce n'est pas seulement l'Ukraine qui est attaquée. Le droit international, l'ordre international basé sur des règles, la démocratie, la dignité humaine sont aussi attaqués. C'est du terrorisme géopolitique pur et simple", a-t-il déclaré.
Charles Michel a également demandé à la Russie "de mettre fin à la guerre et de rentrer à la maison".
Les secouristes ukrainiens ont fait état d'au moins dix morts dans le bombardement mardi matin du centre-ville de Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine, non loin de la frontière russe.
"Au moins dix personnes ont été tuées, plus de 20 blessées. Les secouristes et les volontaires ont sauvé des décombres 10 personnes, selon un bilan préliminaire", a indiqué le service ukrainien des situations d'urgence.
Il a diffusé des images des secours sortant des victimes des gravats du siège de l'administration locale, frappé dans la matinée.
La place centrale sur laquelle trône ce bâtiment était jonchée de débris et une voiture totalement détruite se trouvait au milieu, selon un photographe de l'AFP sur place.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé un "crime de guerre".



Le flot des réfugiés ne faiblit pas aux frontières de l'Ukraine, notamment avec la Roumanie que ce soit au poste frontalier de Siret comme dans la vidéo ci-dessous ou à la frontière par bac sur le Danube comme dans notre reportage.
Le parlement ukrainien affirme que les troupes biélorusses sont entrées en Ukraine par la région de Chernihiv, au nord de Kiev. Minsk dément toute invasion
La Russie continuera son offensive en Ukraine "jusqu'à ce que tous les objectifs" soient atteints (ministre)
Le président ukrainien va s'adresser mardi au Parlement européen (officiel)
- La progression russe sur Kiev a fait peu de progrès ces dernières 24 heures, sans doute à cause de difficultés logistiques persistantes
- Les forces russes ont accru leur utilisation de l'artillerie au nord de Kiev et dans les environs de Kharkiv et de Tchernihiv. L'utilisation de l'artillerie lourde dans les zones urbaines densément peuplées augmente considérablement le risque de pertes civiles
- La Russie n'est pas parvenue à prendre le contrôle de l'espace aérien ukrainien, l'obligeant à privilégier des opérations de nuit pour tenter de réduire ses pertes
Nous allons provoquer l'effondrement de l'économie russe
Les autorités de Kharkiv ont déclaré qu'au moins sept personnes avaient été tuées et des dizaines blessées. Elles ont prévenu que le nombre de victimes pourrait être bien plus élevé.
"Ils voulaient faire une guerre éclair, mais elle a échoué, alors ils agissent de cette façon", déclare un homme de 83 ans, qui a observé le bombardement depuis son appartement du centre-ville.
L'armée russe a nié avoir ciblé des zones résidentielles, malgré les nombreuses preuves de bombardements de maisons, d'écoles et d'hôpitaux.
Un immense convoi militaire se dirige vers Kiev
Alors que les pourparlers le long de la frontière biélorusse se terminaient hier soir, plusieurs détonations ont été entendues à Kiev, et les troupes russes continuaient leur avancée sur la ville de près de 3 millions d'habitants. Un vaste convoi de véhicules blindés, de chars, de pièces d'artillerie et de véhicules de soutien se trouvait à 25 kilomètres du centre de la ville et s'étendait sur une quarantaine de kilomètres, selon les images satellite de Maxar Technologies.