Nouvelle journée de mobilisation contre la guerre en Ukraine. Des rassemblements étaient organisés dans de nombreuses villes en Europe pour dénoncer l'offensive militaire déclenchée par la Russie.
Nouvelle journée de mobilisation contre la guerre en Ukraine. Des rassemblements étaient organisés dans de nombreuses villes en Europe pour dénoncer l'offensive militaire déclenchée par la Russie.
LONDRES
Une grande manifestation de soutien à l'Ukraine était organisée ce samedi dans la capitale britannique, Londres.
Des manifestants réclamaient la fin de la guerre engagée par la Russie.
Certains ont également appelé le gouvernement britannique à faciliter l'accueil de réfugiés ukrainiens.
Parmi eux, le maire de Londres, Sadiq Khan. Il a expliqué "(discuter) _régulièrement avec les dirigeants en Allemagne, en France, en Italie, en Espagne et en Pologne. _Et quand je compare ce qu'ils font avec ce que nous, nous faisons, et bien je suis mal à l'aise."
COLOGNE
Autre mobilisation pacifiste, à Cologne en Allemagne.
Au pied de la cathédrale, les manifestants ont aligné des ours en peluche, représentant tous les enfants tués depuis le début de la guerre.
PRAGUE
Enfin, à Prague en République tchèque, ce sont non seulement des Tchèques qui ont défilé, mais aussi des Russes installés-là.
Sur leurs banderoles figuraient des slogans hostiles au président russe, réclamant "une Russie sans Poutine".
"La République tchèque abrite 40.000 Russes et jusqu'à présent ces Russes étaient inconnus des Tchèques", a déclaré à l'AFP l'organisateur de la manifestation Anton Litvine.
"Nous voulons montrer que les Russes qui vivent ici sont contre Poutine, contre la guerre, qu'ils soutiennent l'Ukraine", a ajouté M. Litvine, artiste et militant qui vit à Prague depuis dix ans.
Les pancartes brandies par les manifestants appelaient aussi les Russes "à se faire entendre et à combattre le véritable ennemi, pas l'Ukraine", et qualifiaient de "tueur" le président russe.
Se dirigeant vers la place Wenceslas, les manifestants ont également appelé Vladimir Poutine à libérer les prisonniers politiques, notamment l'opposant Alexeï Navalny, qui a été condamné cette semaine à neuf ans de prison dans une colonie à régime sévère.