Pour Antonio Guterrez "Il ne faut pas exclure la Russie des débats" sur le climat

Antonio Gutterez, secrétaire général de l'ONU
Antonio Gutterez, secrétaire général de l'ONU Tous droits réservés Mary Altaffer / AP
Par Euronews
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"Ceux qui contribuent aux problèmes doivent aussi contribuer aux solutions" prêche le secrétaire général de l'ONU. Il rappelle que la Russie 🇷🇺 est un contributeur important à la pollution des océans.🌊

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Des mers couvertes de déchets à perte de vue et une biodiversité qui souffre. Autant d'urgences qui seront évoquées lors de la conférence des Nations Unies sur les océans à Lisbonne du 27 juin au 1er juillet.

En raison de son rôle d'agresseur dans la guerre en Ukraine, l'intégration de la Russie dans les réunions internationales est de plus en plus remise en question. Une erreur stratégique pour le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterrez : "La Russie a une part de responsabilité importante dans la pollution des océans et du changement climatique. Je pense que ceux qui contribuent aux problèmes doivent aussi contribuer aux solutions et, donc, je ne pense pas qu'il soit judicieux de les exclure de ces réunions où l'on essaie précisément de faire en sorte que tous les pays changent leurs comportements. "

"Ceux qui contribuent aux problèmes doivent contribuer aux solutions."
Antonio Guterrez
Secrétaire général de l'ONU

Les catastrophes naturelles sont de plus en plus fréquentes en raison du réchauffement climatique. Une problématique mondiale qui nécessite des réponses globales et collectives d'après lui :

"Le changement climatique est l'un des pires dangers pour notre sécurité collective (...) Les conflits autour de l'eau sont déjà aujourd'hui un facteur de guerre dans plusieurs parties du monde, développe-t-il, et donc, combattre le changement climatique, défendre une économie verte, c'est défendre notre sécurité collective. Les énergies renouvelables sont aujourd'hui un projet pour la paix".

L'objectif de l'ONU est d'atteindre 30% des océans protégés de la pêche et des déchets d’ici à 2030,  . Actuellement seulement 3% de nos océans le sont.

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