Un an après le retour au pouvoir des Talibans en Afghanistan, des centaines de milliers de filles et de jeunes femmes sont privées d'enseignement. Des classes clandestines ont vu le jour pour leur permettre de recevoir une éducation.
La prise de pouvoir des Talibans en Afghanistan, il y a un an, a privé des centaines de milliers de filles et de jeunes femmes de toute chance d'éducation. Mais la résistance s'organise et des salles de classe clandestines ont vu le jour.
Quand apprendre devient un crime, la jeunesse s’organise.
La prise de pouvoir des Talibans en Afghanistan, il y a un an, a privé des centaines de milliers de filles d'enseignement.
Mais leur soif d’apprendre ne s’est pas tarie. Et des écoles secrètes ont vu le jour.
Nafeesa* y étudie chaque après-midi. Son frère taliban lui permet de se rendre dans une madrasa le matin pour y suivre des cours de religion. Mais ne se doute pas qu'elle se rend ensuite dans une salle de classe clandestine.
Chaque jour, pour éviter de se faire remarquer, elle et ses camarades empruntent des itinéraires différents et cachent livres et cahiers sous leur burqa.
Si elles croisent le chemin d'un taliban, elles prétendent se rendre à un atelier de couture.
Des risques importants que prennent également les enseignantes de cette école secrète.
Pour cette professeure, il en va de l'avenir des femmes du pays.
Rien dans l'islam ne justifie l'interdiction de l'enseignement pour les filles.
Les Talibans maintiennent que les cours seront autorisés à reprendre.
Mais ils pourraient être limités à l'éducation religieuse ou à des cours "pratiques" comme la cuisine et la couture.