« Je suis Giorgia, je suis une femme, je suis une mère, je suis chrétienne" À ces mots prononcé en 2019 et qui avaient fait sa notoriété, Giorgia Meloni peut désormais ajouter "je suis Première ministre".
« Je suis Giorgia, je suis une femme, je suis une mère, je suis chrétienne" À ces mots prononcé en 2019 et qui avaient fait sa notoriété, Giorgia Meloni peut désormais ajouter "je suis Première ministre". C'est la première femme à occuper ce poste dans l'histoire de l'Italie.
À 45 ans, la présidente et fondatrice du parti postfasciste (2014), les Fratelli d'Italia accède au pouvoir sur un programme de droite dure : moins d'immigration, moins d’impôts et plus de sécurité.
Elle prend la tête d'un gouvernement de coalition de droite et de centre-droite avec la Ligue de Matteo Salvini et Forza Italia, le parti de Silvio Berlusconi.
L'histoire de Giorgia Meloni et de Silvio Berlusconi remonte à 2008, quand l'ex-chef de l'État la nomme au ministère de la jeunesse. Alors âgée de 31 ans, elle devient la plus jeune ministre de l'histoire de l'Italie. Elle conservera ce poste jusqu'en 2011.
"Dieu, famille, patrie"
Profondément conservatrice, celle qui a pris pour devise "dieu famille patrie" défend une politique nataliste et s'oppose au mariage gay et à l'homoparentalité, promus par ce qu'elle qualifie de "lobby LGBT".
Son arrivée au pouvoir a élevé des craintes dans le pays pour le droit des femmes à l'interruption volontaire de grossesse. Des milliers de femmes italiennes ont défilé le 28 septembre, journée mondiale de l'avortement, pour défendre leur droit à disposer de leur corps comme bon leur semble.
Politique extérieure pro-OTAN
Proche du premier ministre hongrois Viktor Orban, elle est en faveur d'une Europe des nations et de frontières fortes.
Elle a cependant réaffirmé son soutien à l'Ukraine et à l'OTAN, face à l'invasion russe face à la prise de position de Silvio Berlusconi qui a affirmé avoir "renoué" avec Vladimir Poutine.