La proposition du gouvernement vise à contribuer à l'objectif de neutralité carbone d'ici 2050 et à la réduction des émissions de méthane de 10 % d'ici 2030.
En Nouvelle-Zélande, le gouvernement souhaite que les agriculteurs paient une taxe pour les émissions émises par leur bétail. Cette taxe doit contribuer à l'objectif de neutralité climatique d'ici 2050 et à la réduction des émissions de méthane de 10 % d'ici 2030.
Ce secteur de l'agriculture est responsable de plus de la moitié des émissions du pays. Il s'agit principalement du méthane, un gaz à effet de serre nocif, qui est libéré par les pets, rots et excréments du bétail.
L’annonce a déclenché la colère des agriculteurs néo-zélandais qui craignent que leur activité soit menacée. Stu Muir, 52 ans, dirige une exploitation laitière dans les collines d'Aka Aka, dans la région de Waikato, sur l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande. Il est un agriculteur de cinquième génération dans cette région. Ses ancêtres sont arrivés d'Écosse en Nouvelle-Zélande au début du XIXe siècle.
Mais M. Muir craint d'être le dernier agriculteur professionnel de sa famille : "Les annonces qui ont été faites, ça nous a mis un vrai coup au moral. Vous ne pouvez pas mettre les gens en faillite de cette manière."
Des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes du pays. Les agriculteurs se sont rassemblés pour ralentir le trafic sur les autoroutes et les principaux axes urbains.
Il y a plus de 50 000 fermes en Nouvelle-Zélande. Sur une population de 5 millions d'habitants, on compte plus de 10 millions de vaches et 26 millions de moutons. Le secteur représente plus de la moitié des exportations, la Nouvelle-Zélande étant le premier exportateur de produits laitiers au monde.