Amazon va licencier 18 000 employés, un record dans l'histoire de l'entreprise

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Par Euronews  avec AFP
Le géant du commerce en ligne Amazon va supprimer 18 000 emplois
Le géant du commerce en ligne Amazon va supprimer 18 000 emplois   -  Tous droits réservés  Michel Spingler/AP

Après Meta, la maison mère de Facebook, c'est au tour d'Amazon d'annoncer une vague de licenciement. Le géant du e commerce américain va limoger un peu plus de 18 000 personnes. C'est 8000 de plus qu'estimé il y a encore quelques semaines, et un record dans l'histoire de l'entreprise.

Le groupe comptait fin septembre 1,54 million d'employés dans le monde, sans inclure les travailleurs saisonniers recrutés en période d'activité accrue, notamment pendant les fêtes de fin d'année.

Contacté mercredi par l'AFP, Amazon n'avait pas répondu dans l'immédiat. Amazon a embauché à tour de bras pendant la pandémie pour répondre à l'explosion de la demande, doublant ainsi son personnel mondial entre début 2020 et début 2022.

Mais l'entreprise a vu son bénéfice net baisser de 9% sur un an au troisième trimestre. Et pour le dernier trimestre, Amazon anticipait une croissance anémique au regard de ses standards, comprise entre 2% et 8% sur un an, et un bénéfice opérationnel compris entre 0 et 4 milliards de dollars, contre 3,5 pour la même période de 2021. Le groupe annoncera ses résultats annuels le 1er février.

Dans le secteur de la tech, les grandes plateformes au modèle économique fondé sur la publicité font face aux coupes budgétaires des annonceurs, qui réduisent leurs dépenses face à l'inflation et à la hausse des taux d'intérêt.

Meta, la maison mère de Facebook, a annoncé en novembre la suppression de 11.000 emplois, soit environ 13% de ses effectifs. Fin août, Snapchat a supprimé environ 20% de ses effectifs, soit plus de 1.200 employés. Twitter, racheté en octobre par Elon Musk, a pour sa part congédié environ la moitié de ses 7.500 salariés.

Dernier en date, le groupe informatique américain Salesforce, spécialisé dans les solutions de gestion et dans le cloud (informatique à distance), a annoncé mercredi se séparer d'environ 10% de ses salariés, soit un peu moins de 8.000 postes.