Un accord sur la prolongation des réacteurs nucléaires Doel 4 et Tihange 3 a été conclu entre l’énergéticien français Engie et le gouvernement fédéral belge, qui assureront ensemble la gestion à parité des deux unités de production.
Le gouvernement belge et ENGIE ont signé lundi un accord portant sur la prolongation de deux des sept réacteurs nucléaires exploités en Belgique par le fournisseur énergétique français pour dix ans. Un accord qui entre en vigueur à compter de novembre 2026, et qui met fin à d'intenses négociations commencées au mois de mars dernier.
Lors d'une conférence à Bruxelles, Premier Ministre belge a précisé que cette décision permettrait au royaume de reprendre le contrôle de son "destin énergétique": "c__eci concerne une production d'énergie qui est extrêmement efficace naturellement, qui est une forme d'énergie qui ne produit pas d'effet de gaz, à effet de serre, où l'Etat belge deviendra un partenaire important. Dans le passé, très souvent, on a dit les décisions par rapport à la politique énergétique en Belgique ne sont pas prises en Belgique, mais sont pris dans d'autres capitales. Avec ces décisions, les décisions seront de nouveau pris dans notre pays."
Peu après l'invasion russe de l'Ukraine, le gouvernement belge avait décidé de reporter son retrait total du nucléaire, prévu initialement pour 2025. Les sept réacteurs devaient peu à peu cesser leur production. Mais ENGIE a posé plusieurs conditions, dont un plafonnement des coûts de traitement des déchets radioactifs et des combustibles usés.