Kenya : des enfants de bergers nomades s'émancipent grâce au code informatique

Des bergers masaï mènent leurs troupeaux aux abords du parc national de Nairobi
Des bergers masaï mènent leurs troupeaux aux abords du parc national de Nairobi Tous droits réservés KAREL PRINSLOO/AP2006
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Par Euronews avec AFP
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Les sécheresses de plus en plus fréquentes et intenses menacent le mode de vie nomade traditionnel au Kenya. Une école propose d'apprendre aux plus jeunes le code informatique dès la primaire pour multiplier leurs opportunités d'avenir.

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Dans l'école primaire Enaikishomi, dans le nord du Kenya, au-delà de l'anglais et du swahili, c’est un langage numérique qu’on enseigne aux élèves : le code informatique.

Une manière d’élargir les horizons professionnels des jeunes. Dans cette région rurale, la population est composée en majorité d’éleveurs nomades, qui vivent du pastoralisme.

Les sécheresses de plus en plus fréquentes et le réchauffement climatique mettent en danger le mode de vie nomade dans cette partie du Kenya. Pour le directeur de l’école, qui a instauré ce programme il y a quatre ans, c’est une manière d’offrir d’autres opportunités d’avenir aux enfants.

L’établissement n’est pas reliée à un réseau électrique.Pour alimenter les tablettes des 200 élèves de l’école, l’énergie provient de panneaux solaires installés sur le toit. Pour la plupart des enfants, c’est la première fois qu’ils ont accès à l’électricité, et en particulier à un ordinateur : 

"Avant de venir ici, je n'avais jamais vu d'ordinateur parce que là où nous étions, il n'y en avait pas, explique Everjoy Wahito, élève à l'école primaire Enaikishomi. "D__epuis que je suis ici, j'ai vu un ordinateur et beaucoup de gadgets. J'ai gagné des compétences qui vont m'aider dans le futur, quand je serai grande."

Avec l’apprentissage du code, l’école espère aussi contrer le recul des inscriptions Avec la sécheresse, de nombreux établissement ont vu leur effectifs reculer. Ils soupçonnent que de nombreux garçons sont requis dans leurs familles pour surveiller les bêtes, plutôt que d’aller à l’école.

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