Hongrie : une aide psychologique pour les réfugiés ukrainiens

Ukrainian refugees during celebration of the Orthodox Easter in Budapest, Sunday, April 16, 2023.
Ukrainian refugees during celebration of the Orthodox Easter in Budapest, Sunday, April 16, 2023.   -  Tous droits réservés  Denes Erdos/Copyright 2023 The AP. All rights reserved.
Par Euronews

Des dizaines de réfugiés ukrainiens vivent dans une ancienne maison d’hôtes à Szged, en Hongrie. Depuis un an, ils doivent porter un lourd fardeau psychologique : faire face aux mauvaises nouvelles, être loin de leur famille et vivre dans un pays qui leur est étranger.

Des dizaines de réfugiés ukrainiens vivent dans une ancienne maison d’hôtes à Szged, en Hongrie. Depuis un an, ils doivent porter un lourd fardeau psychologique : faire face aux mauvaises nouvelles, être loin de leur famille et vivre dans un pays qui leur est étranger.

Des ateliers artistiques sont organisés par des psychologues dans la maison d'hôte gérée par la Croix Rouge. Ici, il n'y a pas de consultations individuelles, car certains réfugiés sont réticents à recevoir une aide psychologique.

Pour Krisztina Sasvári, directrice de l'organisation de la Croix-Rouge hongroise du comté de Csongrád, les réfugiésaccueillis font face à de nombreuses difficultés.

"Les psychologues les aident à gérer leurs conflits et à donner à cette communauté forcée la possibilité de se soutenir mutuellement, par une conversation amicale, une promenade ou une accolade", explique Krisztina Sasvári.

Hanna Kovalenko vient de la région d'Odessa, en Ukraine. Elle fait partie des réfugiés reçus à Szged. Après de nombreuses difficultés à s'adapter à cette nouvelle vie, elle affirme aller mieux.

"Ce que j'ai ressenti en arrivant en Hongrie, c'est l'insécurité. Tout était inhabituel. Ensuite, j'ai traversé une période de dépression. Je ne savais pas quoi faire. Je ne trouvais pas de travail, je ne parlais pas hongrois. Ça va un peu mieux maintenant, mon fils va à l'école hongroise", fait part la mère de famille.

La distance avec la famille n’aide pas à surmonter la douleur de la guerre pour Anzhelika Buialska, qui vit dans la maison d'hôtes avec sa fille de 14 ans.

_"_Les gens à la maison essaient aussi de s'accrocher. Je suis en contact avec mes parents et c'est compliqué pour eux aussi. Certaines personnes ne peuvent pas partir, elles sont trop âgées", confie l'Ukrainienne, en ajoutant que surmonter le traumatisme de la guerre lui est impossible. 

Il y a actuellement trente-huit personnes qui vivent dans ce refuge de la Croix-Rouge à Szeged : des mères avec leurs enfants et des personnes âgées. Elles attendent toutes de pouvoir rentrer chez elles une fois la guerre terminée.

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