L'OMS craint que les possibles épidémies, le manque de soins ou d'accès à l'eau et à la nourriture ne fassent au Soudan encore plus de victimes que les combats.
L'armée soudanaise et les paramilitaires des FDS s'affrontent dans des combats meurtriers malgré la trêve de 72 heures officiellement acceptée par les deux camps.
La capitale du pays est en grande partie désertée.
Les habitants encore sur place se terrent et profitent des accalmies pour chercher à se procurer les produits les plus essentiels qu'ils peuvent encore trouver.
De son côté, l'OMS s'inquiète tout particulièrement de la prise de contrôle par un des belligérants d'un laboratoire public où "des agents pathogènes très contagieux" étaient conservés."
Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS : "En plus du nombre de morts et de blessés causés par le conflit lui-même, l'OMS s'attend à ce qu'il y ait beaucoup plus de décès dus aux épidémies, au manque d'accès à la nourriture et à l'eau, et aux perturbations des services de santé essentiels, y compris la vaccination".
Selon les estimations des Nations Unies, le conflit au Soudan a fait au moins 500 morts, plus de 4 000 blessés et pourrait conduire à un exode massif de réfugiés dans la région.