Le massacre de la place Tiananmen, le 4 juin 1989, aurait fait des milliers de morts chez les étudiants manifestants, un épisode effacé des livres d'histoire en Chine.
PUBLICITÉEn Chine, impossible de célébrer les événements du 4 juin 1989, ils ont disparu des livres d’histoire. Pendant 30 ans, à Hong Kong, des militants ont dénoncé le massacre de Tiananmen, mais cette année, non. La police a arrêté une dizaine de personnes rappelant cette répression du pouvoir chinois qui s’est soldée par un massacre. Selon les opposants à Pékin, plusieurs milliers d’étudiants avaient été abattus il y a 34 ans.
Pas de veillées aux chandelles donc à Hong Kong, depuis que Pékin a imposé une loi sur la sécurité nationale, dans l'ex-colonie britannique en 2020, pour museler toute dissidence. Dans le lieu de rassemblement habituel se tient cette année une foire commerciale consacrée à des produits en provenance de la Chine continentale.
Ailleurs dans le monde, des commémorations du 4 juin ont lieu à Taïwan, au Japon, à Sydney, à New York , à Londres, en Australie.
Le massacre avais mis fin à un mois et demi de manifestations étudiantes. Un sujet censuré sur les réseaux sociaux du pays, et dont la plupart des jeunes Chinois n'ont jamais entendu parler.