Pays-Bas : la politique d'immigration fait tomber le gouvernement de Mark Rutte

Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, lors d'un sommet du Conseil de l'Europe à Reykjavik, 17/05/2023
Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, lors d'un sommet du Conseil de l'Europe à Reykjavik, 17/05/2023 Tous droits réservés Alastair Grant/Copyright 2023 The AP. All rights reserved
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Par Euronews avec AFP
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Les quatre partis au pouvoir ne sont pas parvenus à se mettre d'accord sur la politique d'accueil des réfugiés, entrainant la chute du gouvernement selon des médias nationaux.

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Le gouvernement de coalition du Premier ministre néerlandais Mark Rutte est tombé après des négociations houleuses entre les quatre partis au pouvoir autour de la politique d'accueil des réfugiés, ont rapporté vendredi des médias nationaux.

"Le gouvernement n'est pas parvenu à un accord sur les mesures à prendre afin de restreindre l'afflux de demandeurs d'asile. C'est ce qui est rapporté à La Haye", écrit sur son site la radio-télévision publique néerlandaise NOS. "C'est ainsi la fin du gouvernement Rutte IV", ajoute-t-elle.

Surnommé "Teflon" pour sa capacité à rester au pouvoir depuis 12 ans malgré les scandales - et devenant ainsi le Premier ministre le plus longtemps en service de l'histoire des Pays-Bas - M. Rutte avait pris les rênes de sa quatrième coalition en janvier 2022 après un record de 271 jours de négociations.

Mais le chef du gouvernement, du parti de droite libérale VVD, avait semé ces derniers jours le trouble chez ses partenaires de la droite et du centre, en exigeant d'eux l'adoption d'une série de mesures clivantes autour de l'accueil des demandeurs d'asile.

Mark Rutte exigeait des trois autres partis de la coalition au pouvoir, les chrétiens-démocrates du CDA, les centristes libéraux du D66 et la petite formation protestante ChristenUnie, qu'ils acceptent d'instaurer un quota du nombre d'enfants en provenance de zones de conflits pouvant obtenir l'asile aux Pays-Bas.

Les réfugiés déjà établis aux Pays-Bas ne seront plus autorisés à y être rejoints par leurs enfants si un quota mensuel de 200 enfants est déjà atteint, a-t-il également demandé.

Mais deux partis plus souples sur l'immigration, la ChristenUnie et le D66, sont opposés à ce projet.

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