Un climat de peur et de violences règne en Équateur où les électeurs élisent ce dimanche un président, un vice-président et les députés du Congrès.
À quelques heures du scrutin en Équateur, la visite à Guayaquil du candidat de droite Otto Sonnenholzer est brusquement interrompue par une fusillade devant le coffee shop où il prenait un petit-déjeuner.
C'est le dernier épisode d'une campagne électorale marquée par les violences, dont notamment l'assassinat la semaine dernière du candidat centriste Fernando Villavicencio par un commando colombien.
Jose Buitrón, Quiténien : "Les gens ont très peur, nous vivons au quotidien dans un climat d'insécurité, et je pense que c'est sur cette base que les gens vont décider pour qui voter, qui offre plus de sécurité au pays.
Parmi les huit candidats en lice, une avocate socialiste amatrice de tatouages, un journaliste désigné pour remplacer son confrère assassiné et un ex-sniper de la Légion étrangère française.
Aucun ne semble en mesure de l'emporter au premier tour, un deuxième tour est prévu le 15 octobre.