Tensions à la frontière entre Israël et le Liban, les habitants de la région pris au piège

Les habitants du nord d'Israël sont évacués
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Par Valérie Gauriat
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Le Hezbollah libanais déclenche des tirs quotidiens en direction du nord d'Israël. Tel Aviv a entamé l'évacuation des civils résidant dans la région.

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Dans le nord d'Israël, les habitants des villages les plus proches de la frontière avec le Liban se préparent au pire. Beaucoup d'entre eux doivent quitter leur maison pour partir à Jérusalem.

Tel-Aviv a ordonné l'évacuation de 28 villages dans une zone de 2 km près de la frontière. Plus de 60 % de la population de la région a déjà quitté les lieux.

Malgré le danger, certaines personnes sont déterminées à rester chez elles, comme un résident de Arab al-Aramsh qui essaie de mettre sa famille à l’abri.

"Nous restons ici, nous protégeons notre maison, qu'allons-nous faire d'autre ?", dit-il.

Mobilisation massive

Depuis le début de la guerre, la tension dans la région ne cesse de monter. Les caméras sont exclues des bases militaires et la mobilisation des troupes israéliennes est massive.

Le Hezbollah libanais tire désormais quotidiennement, en guise d'avertissement contre une invasion terrestre de la bande de Gaza.

Un réserviste de l’armée israélienne accepte de parler à Euronews. "On est arrivés dans le Nord avec énormément de soldats et la force aujourd’hui c’est une force que je n’ai jamais connue", nous confie Aaron Maruani. 

La crainte des habitants non évacués

Pendant ce temps, dans la ville voisine de Shelomi, l'appréhension est à son comble pour ceux qui attendent toujours leur évacuation.

Le couple Smulik et Galit Asher Elbaz confient qu'ils ne dorment plus, que chaque bruit les fait sursauter. Ils ont peur pour leurs enfants. "J'ai peur de rentrer chez moi. Cela n'a aucun sens que j'aie peur de rentrer chez moi !", dit le mari.

Depuis le 7 octobre, plusieurs combattants du Hezbollah ont réussi à franchir la frontière. 

Notre envoyée spéciale Valérie Gauriat décrit la situation sur place : "Nous sommes à moins d'un kilomètre du Liban. Le mur est juste derrière moi et les habitants de la région ont des sentiments mitigés. Certains sont déterminés à rester, d'autres à partir. Mais il y a une chose sur laquelle tout le monde s'accorde, c'est que cette guerre va s'étendre au nord d'Israël".

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