La nouvelle loi anti LGBTQ adoptée ce week-end en Irak criminalise l'homosexualité et punit également les personnes qui souhaitent changer de genre.
L'Union européenne a exprimé son inquiétude face à une loi anti-LGBTQ+ adoptée par le parlement irakien ce week-end.
La déclaration du service diplomatique de l’UE rappelle que la nouvelle législation viole non seulement le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, que l'Irak a ratifié en 1971, mais que la nouvelle loi viole également la propre Constitution irakienne.
La loi adoptée prévoit une peine de 10 à 15 ans de prison pour les relations homosexuelles et des peines plus légères pour les opérations chirurgicales de transition de genre.
Le Département d'État américain a averti de son côté que la législation irakienne pourrait faire fuir les investissements étrangers, car "les coalitions commerciales internationales ont déjà indiqué qu'une telle discrimination nuirait aux entreprises et à la croissance économique".