Les autorités iraniennes assurent que la mort du président Raïssi n'entraînera pas "la moindre perturbation dans l'administration du pays".
La mort du président iranien ouvre pour le pays une période d'incertitude politique.
Premier signe de fébrilité : la bourse de Téhéran était fermée ce lundi à la suite de l'annonce du décès dans un accident d'hélicoptère d'Ebrahim Raïssi.
Le chef de la diplomatie iranienne Amir Abdollahian était à bord de l'appareil et compte parmi les victimes.
L'ayatollah Ali Khamenei a appelé les Iraniens à "ne pas s'inquiéter" et assuré qu'il n'y aurait "aucune perturbation dans l'administration du pays".
Selon la constitution, Ebrahim Raïssi sera remplacé par le Premier vice-président Mohammad Mokhber et une élection présidentielle doit être organisée d'ici 50 jours.
Le guide suprême devrait donner son approbation à la nomination de Mohammad Mokhber au poste de président par intérim.
Mohammad Mokhber avait été nommé par Ebraïm Raïssi en août 2021.
Il était alors à la tête de la Setad, une fondation parapublique sanctionnée par les Etats-Unis.
La Setad est un conglomérat avec des parts dans un large éventail de secteurs de l'économie iranienne, y compris la santé.
Le président de la Setad est nommé par le guide suprême iranien.