A neuf jours de l'ouverture des JO, la maire de Paris s'est baignée dans la Seine ce mercredi matin comme elle s'y était engagée.
Quelques jours après la ministre en charge des Jeux Olympiques, c'est la maire de Paris qui s'est à son tour baignée dans la Seine ce mercredi matin. En combinaison partielle, Anne Hidalgo a effectué quelques brassées. A ses côtés Tony Estanguet, le président du comité d'organisation des Jeux olympiques et le préfet d'Ile-de-France Marc Guillaume.
Un acte symbolique à neuf jours des JO qui prévoient des épreuves dans le fleuve (triathlon et natation en eau libre). Le suspense demeure néanmoins sur la tenue de celles-ci, même si l'état bactériologique du fleuve s'est amélioré depuis fin juin et que le débit du fleuve, toujours élevé pour la saison, poursuit sa baisse.
Cette baignade, "on l'attendait, on y a beaucoup travaillé" a déclaré la maire de Paris. Depuis quatre ans, les services de l'Etat ont mis en oeuvre un vaste de plan d'assainissement des eaux de la Seine pour un montant de quelque 1,4 milliard d'euros.
"Sans les Jeux on n'y serait pas parvenu", a insisté Anne Hidalgo. Et de rappeler qu'après les JO des sites de baignade seront ouverts à la population. "Un héritage majeur" des olympiades, selon la maire de Paris.
Devant une nuée de journalistes venus du monde entier pour assister à cette baignade du siècle, que beaucoup jugeaient impossible, Anne Hidalgo a souligné : "la vedette c'est la Seine qu'on a rendue propre".
Reste maintenant à savoir si le président de la République se jettera lui aussi à l'eau. Emmanuel Macron s'y était engagé.