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Gérald Darmanin : "aucune menace caractérisée ne pèse sur les Jeux Olympiques"

Des enfants s'amusent dans une fontaine près du logo des Jeux olympiques 2024, mardi 23 juillet, à Nice qui accueillera six matchs de foot.
Des enfants s'amusent dans une fontaine près du logo des Jeux olympiques 2024, mardi 23 juillet, à Nice qui accueillera six matchs de foot. Tous droits réservés Julio Cortez/Copyright 2024 The AP. All rights reserved
Tous droits réservés Julio Cortez/Copyright 2024 The AP. All rights reserved
Par Melis Ozoglu avec AP
Publié le Mis à jour
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Paris déploie 35 000 policiers par jour pour les Jeux olympiques, qui se déroulent de vendredi au 11 août, avec un pic de 45 000 pour la cérémonie d'ouverture sur la Seine.

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Le ministre français de l'Intérieur a déclaré qu'aucune menace concrète ne pesait sur les Jeux olympiques de Paris, à quelques jours de leur ouverture.

Toutefois, Gérald Darmanin a précisé que plus de 4300 personnes avaient été empêchées d'assister aux Jeux olympiques pour des raisons diverses.

Ces personnes ont été épinglées "pour des risques d'ingérence, parce qu'elles étaient fichées pour radicalisation (d'ultradroite, d'ultragauche ou d'islam radical) ou parce qu'elles avaient un casier judiciaire", a-t-il précisé.

Il s'agit de l'un des défis en matière de sécurité que Paris s'efforce de relever dans le cadre de son objectif de garantir la sécurité des Jeux pour les athlètes et les supporters.

Environ un million de vérifications d'antécédents ont été effectuées sur les volontaires olympiques, les travailleurs et autres personnes impliquées dans les Jeux, ainsi que sur les demandeurs de laissez-passer pour entrer dans la zone de sécurité la plus étroitement contrôlée de Paris, le long des berges de la Seine.

Nous n'avons pas de menace caractérisée pour les Jeux olympiques. Ni des services de renseignements français, ni des services étrangers, amis, partenaires qui nous aident. Nous sommes aujourd'hui très attentifs, évidemment, aux "signaux faibles", comme on dit dans le renseignement, mais nous n'avons pas de menace caractérisée.
Gérald Darmanin
Ministre de l'Intérieur

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a déclaré mardi que les contrôles avaient empêché environ 5 000 personnes d'assister à la cérémonie d'ouverture sur le fleuve vendredi. Parmi elles, " il y a 1 000 personnes que nous soupçonnons d'ingérence étrangère - nous pouvons parler d'espionnage ", a ajouté M. Darmanin.

Il a ajouté que « l'ingérence et la manipulation des informations » ne provenaient pas uniquement de la Russie, mais aussi d'autres pays, qu'il n'a pas nommés. Il n'a pas non plus donné plus d'informations sur l'ingérence présumée.

Par ailleurs, un Russe, né en 1984, soupçonné "d'organiser des événements susceptibles d'entraîner une déstabilisation pendant les Jeux olympiques" a été mis en examen et placé en détention provisoire mardi, a indiqué le parquet de Paris, confirmant une information du journal Le Parisien.

Délégations ukrainienne et israélienne sous protection particulière

Paris déploie 35 000 policiers par jour pour les Jeux olympiques, qui se déroulent jusqu'au dimanche 11 août, avec un pic de 45 000 pour la cérémonie d'ouverture sur la Seine. En outre, 10 000 soldats participent aux opérations de sécurité en région parisienne.

La France reçoit également l'aide de plus de 40 pays qui, ensemble, ont envoyé au moins 1 900 renforts de police.

"Bien entendu, nous protégeons tout particulièrement l'équipe ukrainienne, qui est manifestement très menacée.", a déclaré M. Darmanin.

Le ministre de l'Intérieur avait précédemment déclaré que les athlètes israéliens seraient protégés 24 heures sur 24 par l'unité d'élite de la police, le GIGN, qui est notamment chargée de la lutte contre le terrorisme et de la protection des fonctionnaires.

« Votre tâche ne sera pas facile »

M. Darmanin a également salué le travail de sécurité de dizaines de milliers de policiers, pompiers, démineurs, agents des services de renseignement et personnel de sécurité privée.

Dans une note manuscrite qui leur est adressée, M. Darmanin a déclaré que « le plus grand événement mondial qu'un pays puisse organiser » était « enfin » arrivé après quatre années de préparation, tout en soulignant les défis sans précédent en matière de sécurité.

« Votre tâche ne sera pas facile », a déclaré M. Darmanin dans la lettre publiée sur la plateforme sociale X lundi en fin de journée. Paris a subi à plusieurs reprises des attaques extrémistes meurtrières et les tensions internationales sont élevées en raison des guerres en Ukraine et à Gaza.

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Les organisateurs des Jeux olympiques sont également préoccupés par les cyberattaques, tandis que les défenseurs des droits de l'homme et les détracteurs des Jeux s'inquiètent de l'utilisation par Paris de technologies de surveillance dotées d'IA et de la portée et de l'ampleur de la sécurité olympique qui, craignent-ils, pourrait rester en place au-delà des Jeux olympiques.

Plutôt que de construire un parc olympique avec des sites regroupés à l'extérieur du centre-ville, comme Rio de Janeiro en 2016 ou Londres en 2012, Paris a choisi d'accueillir de nombreux événements au cœur de la capitale, d'autres étant disséminés dans des banlieues proches.

L'installation d'enceintes sportives temporaires dans l'espace public et l'organisation de la cérémonie d'ouverture le long de la Seine rendent ces protections plus complexes.

À noter que d'autres villes accueillent des épreuves en France. Il s'agit de Lyon, Lille, Marseille, Nice, Nantes, Bordeaux ou encore Saint-Étienne. Outre-mer, Tahiti recevra les épreuves de surf.

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Sources additionnelles • adaptation : Serge Duchêne

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