Le monde doit être la hauteur contre "l'épidémie" de chaleur extrême, a déclaré Antonio Guterres. Le chef de l’ONU appelle a prendre des mesures concrètes pour sauver des vies.
Depuis quelques semaines, une partie de la planète fait face à des chaleurs extrêmes. Et pour cause !
Les 21, 22 et 23 juillet 2024 ont été les trois journées les plus chaudes jamais enregistrées dans le monde, selon le réseau européen Copernicus.
Face à une Terre qui devient de plus en plus chaude, le chef de l’ONU appelle à une action mondiale. Antonio Guterres plaide pour des mesures concrètes pour sauver des vies.
"Les températures extrêmes ne sont plus un phénomène d'un jour, d'une semaine ou d'un mois. S'il y a une chose qui unit notre monde divisé, c’est que nous avons tous des plus en plus chaud", a déclaré Secrétaire général des Nations unies.
Face au réchauffement climatique, les actions citoyennes se multiplient. Comme ce rassemblement de militants pour le climat à Dubaï fin 2023, en marge de la COP28.
Lors de ce sommet, les pays du monde entier ont approuvé un texte appelant à une transition vers l’abandon des énergies fossiles, comme le pétrole, le charbon, ou le gaz.
"Le G20 doit réorienter les subventions accordées aux énergies fossiles vers les énergies renouvelables et soutenir les pays et les communautés vulnérables. Les plans d'action nationaux sur le climat doivent montrer comment chaque pays contribuera à la réalisation des objectifs mondiaux convenus lors de la COP28", a poursuivi António Guterres.
En un an, le seuil des 50 °C a été dépassé au moins dans 10 lieux, aux États-Unis au Maroc, en Chine et en Inde. Cette chaleur intense a été responsable de près de 500 000 morts par an entre 2000 et 2019.
Ces températures ont également un impact économique, notamment avec la baisse de la productivité des travailleurs.