L'attaque sur un terrain de football a fait 12 morts, des adolescents âgés de 10 à 16 ans, samedi dernier. Israël en a rendu le Hezbollah responsable. Ce dernier nie toute participation.
Majdal Shams sur le plateau du Golan, une ville en deuil.
Des drapeaux noirs flottaient sur les lampadaires de la ville et des villages druzes environnants et tous les commerces locaux étaient fermés pour les funérailles.
Parmi la population, cette attaque fait craindre une guerre régionale plus large entre Israël et le Hezbollah, qui a nié être responsable de l'attentat.
"J'ai peur des conséquences. Si cela s'est produit hier, qu'en sera-t-il demain ? Si c'est une guerre totale ? Ce sera vraiment difficile. Beaucoup de gens vont mourir de part et d'autre.", explique une habitante.
Israël compte faire payer le Hezbollah pour cette attaque
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que le Hezbollah « paierait un lourd tribut ». Il s'est d'ailleurs rendu ce lundi à Majdal Shams pour y rencontrer la population.
"L'État d'Israël ne peut se permettre de laisser passer ce drame. Notre riposte arrivera et elle sera dure." a-t-il réaffirmé.
Les États-Unis tentent de calmer la situation
Le Secrétaire d'État américain, Antony Blinken a déclaré qu'il ne souhaitait pas voir le conflit s'envenimer et la Maison-Blanche a dit travailler à une solution diplomatique pour « mettre fin à toutes les attaques une bonne fois pour toutes » dans la zone frontalière entre Israël et le Liban.
Dans le même temps, l'ambassade américaine a appelé ses citoyens présents au Liban à le quitter ou se mettre à l'abri. Même message de prudence, du côté de la France, de la Norvège et de l'Allemagne notamment.