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Une frappe israélienne dans le sud du Liban : 10 tués dont une femme et ses deux enfants

Un homme réagit à une zone industrielle détruite par une frappe aérienne israélienne, à Wadi el-Kfour, dans la province de Nabatieh, au sud du Liban, le samedi 17 août 2024.
Un homme réagit à une zone industrielle détruite par une frappe aérienne israélienne, à Wadi el-Kfour, dans la province de Nabatieh, au sud du Liban, le samedi 17 août 2024. Tous droits réservés Mohammad Zaatari/Copyright 2024 The AP. All rights reserved.
Tous droits réservés Mohammad Zaatari/Copyright 2024 The AP. All rights reserved.
Par Serge Duchêne avec AP
Publié le Mis à jour
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Pendant ce temps, les négociateurs internationaux ont déclaré que les discussions de deux jours sur un cessez-le-feu à Gaza étaient terminées et qu'ils avaient l'intention de se réunir à nouveau au Caire la semaine prochaine pour sceller un accord visant à mettre fin aux combats.

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Une frappe israélienne dans le sud du Liban tôt samedi a tué au moins 10 ressortissants syriens, selon le ministère libanais de la Santé.

La frappe sur Wadi al-Kfour dans la province de Nabatieh est l'une des plus meurtrières au Liban depuis que le groupe militant Hezbollah et l'armée israélienne ont commencé à échanger des frappes le 8 octobre, un jour après l'attaque du Hamas au sud d'Israël qui a déclenché la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza. Le Hezbollah maintient qu'il cessera ses attaques dès qu'un cessez-le-feu sera conclu dans l'enclave.

Parmi les morts figurent une femme et ses deux enfants, a indiqué le ministère. Cinq autres personnes ont été blessées, dont deux dans un état critique.

Un porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichay Adraee, a déclaré que la frappe dans la province méridionale visait un dépôt d'armes appartenant au Hezbollah.

Le Hezbollah n'a pas immédiatement commenté les frappes.

Mohammad Shoaib, qui dirige un abattoir à Wadi al-Kfour, a déclaré que la zone frappée était une « zone industrielle et civile » qui contenait des usines produisant des briques, du métal et de l'aluminium, ainsi qu'une ferme laitière.

L'oncle de trois des personnes tuées par la frappe a déclaré qu'il s'agissait d'ouvriers d'usine qui se trouvaient dans leur logement lorsqu'ils ont été touchés. Il a nié qu'il y ait eu des armes dans l'usine.

« Il n'y avait rien de tel », a déclaré Hussein Shahoud. « Il y avait du métal pour la construction, pour le bâtiment, pour toutes sortes d'usages ».

Les médiateurs optimistes après deux jours de négociations

Les médiateurs internationaux aux négociations sur le cessez-le-feu de la guerre de Gaza ont déclaré vendredi que les discussions de deux jours étaient terminées et qu'ils souhaitaient se réunir à nouveau au Caire la semaine prochaine pour conclure un accord sur l'arrêt des combats.

Dans un communiqué publié vendredi, les États-Unis, l'Égypte et le Qatar ont déclaré que les discussions avaient été constructives et s'étaient déroulées dans une atmosphère positive. Ils ont présenté une proposition aux deux parties et espèrent continuer à travailler sur les détails de la mise en œuvre dans les prochains jours.

Le nouveau cycle de négociations, qui a débuté jeudi, visait à mettre un terme à dix mois de guerre et à obtenir la libération d'un nombre important d'otages israéliens toujours détenus par le Hamas, un accord potentiel étant considéré comme le meilleur espoir d'éviter un conflit régional de plus grande ampleur. Le Hamas, qui n'a pas participé directement aux pourparlers, accuse Israël d'ajouter de nouvelles exigences à une proposition antérieure qui bénéficiait du soutien des États-Unis et de la communauté internationale et à laquelle le Hamas avait donné son accord de principe.

Les deux parties ont accepté en principe le plan annoncé par le président Joe Biden le 31 mai. Mais le Hamas a proposé des amendements et Israël a suggéré des clarifications, ce qui a conduit chaque partie à accuser l'autre d'essayer de faire échouer l'accord.

Le Hamas a rejeté les demandes d'Israël, qui incluent une présence militaire durable le long de la frontière avec l'Égypte et une ligne coupant Gaza en deux, où il fouillerait les Palestiniens rentrant chez eux afin d'en extirper les militants.

Vendredi, les médiateurs ont déclaré avoir présenté aux deux parties une proposition de rapprochement conforme au plan présenté par M. Biden. Cette proposition s'appuie sur les points d'accord et comble les lacunes restantes, ce qui permet une mise en œuvre rapide de l'accord.

Le président américain Biden s'est montré optimiste, déclarant : « Nous n'avons jamais été aussi proches d'un accord ».

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Ces nouveaux efforts pour mettre fin à la guerre entre Israël et le Hamas interviennent alors que le nombre de morts palestiniens à Gaza a dépassé les 40 000, selon les autorités sanitaires de Gaza, et que les craintes de voir l'Iran et les militants du Hezbollah au Liban attaquer Israël en représailles à l'assassinat de hauts responsables militants sont restées vives.

Les médiateurs internationaux estiment que le meilleur espoir d'apaiser les tensions serait un accord entre Israël et le Hamas pour mettre fin aux combats et obtenir la libération des otages israéliens.

NYT : l'Iran "reporterait" sa frappe sur Israël pour ne pas perturber les pourparlers

L'Iran ne frappera pas encore Israël en réponse à l'assassinat du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran, a rapporté le New York Times, citant des responsables américains anonymes.

Selon cette publication, l'Iran retarde l'attaque pour donner aux médiateurs le temps de négocier un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

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Les services de renseignement israéliens ont constaté que l'Iran et ses alliés du Hezbollah libanais ont abaissé le niveau de préparation de leurs forces de missiles. Les interlocuteurs du NY Times ont toutefois souligné que les évaluations de la situation évoluent rapidement.

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