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Joe Biden juge que Netanyahou "n’en fait pas assez" pour libérer les otages

La pression s’accentue sur le Premier ministre israélien.
La pression s’accentue sur le Premier ministre israélien. Tous droits réservés Ohad Zwigenberg/Copyright 2024 The AP. All rights reserved
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Par Euronews avec agences
Publié le Mis à jour
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La pression monte lundi sur le Premier ministre israélien pour obtenir la libération des otages retenus à Gaza, après la mort de six d’entre eux, le président américain Joe Biden l’accusant de ne pas faire assez pour conclure un accord en ce sens.

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"Non", le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou "n’en fait pas assez" pour parvenir à un accord en vue de la libération des otages israéliens détenus par le Hamas dans la bande de Gaza : c’est ce qu’a répondu du tac au tac le président des États-Unis, Joe Biden à des journalistes.

Une réponse faite juste avant de rencontrer les négociateurs américains travaillant à la libération des otages, après la mort de six d’entre eux, dont un Israélo-Américain. Il a néanmoins assuré que les négociateurs étaient "très proches" de pouvoir annoncer un accord dans la semaine.

De son côté, Netanyahou a demandé "pardon" aux familles des six otages israéliens retrouvés morts à Gaza, et enterrés en Israël dimanche et lundi. S’adressant aux familles de ces otages lors d’une rare conférence de presse, M. Netanyahu a déclaré: "je vous demande pardon de ne pas les avoir ramenés en vie. Nous étions proches mais nous n’avons pas réussi".

Il a ajouté qu'Israël continuera à contrôler le corridor de Philadelphie, une étroite bande de terre le long de la frontière entre l'Égypte et la bande de Gaza, qui était au coeur des derniers pourparlers de cessez-le-feu. Le Hamas exige le retrait total de l'Etat hébreux de cette zone, tandis qu'Israël soupçonne le mouvement islamiste de recevoir ses équipements et armes via des tunnels depuis les pays voisins.

Des dizaines de milliers d'Israéliens manifestent

Plus de 700.000 personnes, soit l'équivalent de 7% de la population de l'État hébreu, ont manifesté ce dimanche 1er septembre dans plusieurs villes d'Israël, la plus grande mobilisation rassemblant environ 550.000 personnes à Tel-Aviv, a indiqué le Forum des familles des otages et des disparus à CNN.

Depuis lundi matin, 6 heures, plusieurs grandes villes, comme Tel-Aviv et Haïfa, ont annoncé la fermeture de leurs services municipaux pour la journée. Des perturbations ont également été enregistrées à l'aéroport Ben-Gourion de Tel-Aviv, où les départs ont repris partiellement après deux heures d'interruption totale. Dans les localités participant au mouvement, les transports publics, gérés par des entreprises privées, fonctionnaient au moins partiellement, tandis que le débrayage est inégalement suivi dans les services gouvernementaux.

Ces manifestations géantes ont été organisées quelques heures seulement après l'annonce de la découverte par l'armée de six otages morts dans un tunnel de la bande de Gaza. Les manifestatants exigent auprès du Premier ministre Benjamin Netanyahou et de son gouvernement un accord avec le Hamas permettant la libération des otages toujours détenus dans l'enclave palestinienne, près de onze mois après les attaques du 7 octobre.

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