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Les journalistes télé belges blessés dans l'attentat de Beyrouth seront évacués "dès que possible"

Les journalistes belges Robin Ramaekers et Stijn De Smet ensemble après l'agression à Beyrouth
Les journalistes belges Robin Ramaekers et Stijn De Smet ensemble après l'agression à Beyrouth Tous droits réservés  Courtesy of Robin Ramaekers/VTM
Tous droits réservés Courtesy of Robin Ramaekers/VTM
Par Euronews
Publié le Mis à jour
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Les journalistes Robin Ramaekers et Stijn De Smet ont été agressés par un groupe d'hommes à Beyrouth dans la nuit de mercredi à jeudi. Robin Ramaekers a été hospitalisé pour des blessures au visage et Stijn De Smet a été traité pour des blessures par balle.

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Les deux membres d'une équipe de télévision belge travaillant pour la chaîne indépendante flamande VTM ont blessés lors d'un attentat dans la capitale libanaise. Ils attendent d'être évacués "dès que possible", selon la ministre belge des Affaires étrangères, Hadja Lahbib.

"Nous les rapatrierons dès que leur état le permettra", a déclaré Mme Lahbib jeudi.

Le journaliste de télévision Robin Ramaekers et son caméraman Stijn De Smet ont été agressés, battus et blessés par balle dans la nuit de mercredi à jeudi, par un groupe d'hommes qui les a accusés de travailler pour Israël.

Robin Ramaekers a été hospitalisé pour des blessures au visage, tandis que Stijn De Smet a dû être soigné pour des blessures par balle à la jambe, selon la presse belge.

"La nuit dernière, il y a eu un attentat à la bombe dans le centre de Beyrouth. Robin et Stijn ont été blessés alors qu'ils voulaient faire un reportage sur cet événement", a déclaré DPG Media, propriétaire de VTM, dans un communiqué publié jeudi.

Les deux journalistes et leur fixeur voulaient couvrir une explosion dans le centre de Beyrouth et portaient des gilets de presse lorsqu'ils ont été accostés par un groupe d'une vingtaine d'hommes qui les accusaient d'être des espions, selon des témoins oculaires.

De Smet a reçu deux balles dans la jambe, tandis que Ramaekers et son fixateur ont été emmenés dans un sous-sol, battus et interrogés pendant des heures.

"Nous sommes maintenant en lieu sûr, en attendant un vol d'évacuation dans lequel Stijn et moi pourrons embarquer. La guerre se poursuit ici sans relâche. Ce n'est pas très agréable de sortir, mais c'est comme ça. Nous reviendrons",a déclaré Robin Ramaekers.

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