Kamala Harris s'est est pris à Donald Trump, ce dimanche en Caroline du Nord. La candidate démocrate accuse son rival de manquer de transparence sur son état de santé. À quelques semaines du scrutin, les deux candidats sont au coude-à-coude dans les sondages.
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En campagne en Caroline du Nord ce dimanche, Kamala Harris s’en est pris à Donald Trump. La candidate démocrate de 59 ans reproche à son rival de 78 ans de manquer de transparence sur son état de santé.
"Donald Trump manque de transparence à l'égard des électeurs. Il manque de transparence. Il refuse de divulguer son dossier médical. On peut se demander s'ils ont peur que les gens se rendent compte qu'il est trop faible et instable pour diriger l'Amérique ?", a déclaré la vice-présidente des États-Unis.
Si Kamala Harris a choisi la Caroline du Nord, c’est parce que cet État pivot, compte une forte proportion d’Afro-américains, un électorat que la candidate démocrate peine à convaincre.
Selon un sondage du New York Times publié dimanche, elle est par ailleurs créditée de moins de 60 % des intentions de vote dans la communauté latino. C’est le niveau le plus bas pour un candidat démocrate depuis vingt ans.
À trois semaines du scrutin, les deux candidats sont au coude-à-coude.
Donald Trump a fait une série de fausses déclarations après le passage d'Helene fin septembre, affirmant notamment que Washington refusait intentionnellement d'aider les républicains dans le besoin dans tout le sud-est du pays.
L'ancien président a prétendu à tort que l'Agence fédérale de gestion des urgences n'avait plus d'argent pour les aider parce qu'il était consacré à des programmes d'aide aux immigrés en situation irrégulière aux États-Unis.
Il a insisté sur cet argument sur Fox News, déclarant que la réponse de la Maison Blanche était "absolument terrible".
Pendant que Kamala Harris s'exprimait à Greenville, Joe Biden s’est rendu à Saint-Pétersbourg dans l’état de Floride pour constater les dégâts causés par l’ouragan Milton.
Le président américain, qui a été critiqué par Donald Trump pour sa gestion de crise, a annoncé une enveloppe de plus de 600 millions de dollars pour les victimes.