Plus de 300 000 électeurs ont voté le premier jour du vote anticipé en Géorgie, un État clé pour l'élection présidentielle américaine de 2024.
L'État américain de Géorgie a enregistré mardi une participation record lors du premier jour de vote anticipé pour l'élection présidentielle américaine.
La Géorgie est un État clé dans la course entre la vice-présidente Kamala Harris et l'ancien président Donald Trump, toujours au coude-à-coude dans les sondages.
Plus de 300 000 personnes ont voté, selon les autorités électorales, soit plus du double des 136 000 personnes qui ont participé au premier jour du vote anticipé pour l'élection de 2020 entre Donald Trump et Joe Biden.
Gabriel Sterling, directeur des opérations du bureau du secrétaire d'État de Géorgie, s'est félicité de cette participation "spectaculaire" sur X.
En 2020, le président Joe Biden est devenu le premier candidat démocrate à remporter l'État depuis 1992, une victoire largement attribuée à l'augmentation du vote des électeurs noirs, qui représentent environ un tiers de la population de la Géorgie.
Une nouvelle règle de comptage des bulletins de vote bloquée par un juge
Des questions relatives à la validité des procédures électorales en Géorgie continuent de peser sur le vote de l'État.
Un juge a bloqué mardi une nouvelle règle qui exige que les bulletins de vote du jour de l'élection en Géorgie soient comptés à la main après la clôture du scrutin. Cette décision est intervenue un jour après que le même juge a statué que les responsables électoraux des comtés devaient certifier les résultats des élections dans les délais prévus par la loi.
Ces deux décisions sont considérées comme des victoires pour les démocrates, les groupes libéraux de défense du droit de vote et certains experts juridiques qui craignaient que les alliés de Donald Trump ne refusent de certifier les résultats si l'ancien président perdait face à la vice-présidente démocrate Kamala Harris lors de l'élection présidentielle du mois prochain.
Ils ont également fait valoir que les nouvelles règles approuvées par la majorité de la Commission électorale de l'État et soutenues par Donald Trump pourraient être utilisées pour arrêter ou retarder la certification et saper la confiance du public dans les résultats.