Au lendemain de la frappe israélienne qui a fait près de 100 morts dans le nord de la bande de Gaza, au moins sept personnes ont été tuées dans le centre et dans le sud de l’enclave.
Devant cet hôpital de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le ballet des ambulances est incessant. Les secours transportent les blessés après une frappe israélienne qui a également causé la mort d’au moins quatre personnes, dont deux femmes et un enfant.
Les corps des victimes ont été transportés dans la morgue de l’hôpital et déposés à même le sol.
Dans le centre de l’enclave, à Deir al-Balah, des Palestiniens assistent aux funérailles des victimes d’une frappe israélienne, qui a fait au moins trois morts.
Ces bombardements interviennent au lendemain de la mort de près de 100 personnes dans le nord de la bande de Gaza.
Une frappe meurtrière de l’armée israélienne qualifiée d’horrible par Washington et condamnée par la France, ce mercredi.
Au total, depuis octobre 2023, cette guerre a fait plus de 43 100 morts, en majorité des femmes et des enfants, selon un bilan du Hamas.
De son côté, l’ONU estime à environ 150 000 le nombre total de morts et de blessés dans la bande de Gaza.
Alors que le bilan humain ne cesse de s’alourdir et que les secours sont débordés, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a envoyé mardi, une lettre à Benjamin Netanyahu pour demander le maintien de l’UNRWA.
L’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens a été interdite en Israël, lors du vote d’un projet de loi, adopté lundi à une écrasante majorité à la Knesset.
C’est dans ce contexte que les pourparlers pour un cessez-le-feu ont pris fin lundi à Doha entre le chef du Mossad, le chef de la CIA et le Premier ministre qatari.
Les négociateurs devraient proposer une trêve de moins d’un mois dans la bande de Gaza.