Le Premier ministre britannique Keir Stammer a notamment appelé à un cessez-le-feu plus large.
L’accord de cessez-le-feu, fondé sur un projet américain, prévoit une trêve de soixante jours durant laquelle le Hezbollah et l’armée israélienne se retirent du sud du Liban pour laisser l’armée libanaise s’y déployer.
Le gouvernement intérimaire du Liban a réaffirmé mercredi par la voix de son Premier ministre Najib Mikati, son engagement à remplir sa part de l'accord visant à mettre fin à la guerre entre le Hezbollah et Israël. Il a déclaré : "Aujourd'hui est un nouveau jour, et nous espérons qu'il sera porteur de paix et de stabilité."
De son côté, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a déclaré qu'Israël attaquerait si le Hezbollah rompait l'accord de cessez-le-feu. "Si le Hezbollah viole l'accord et tente de se réarmer, nous attaquerons."
Entre-temps, les réactions ont continué à affluer dans le monde entier. Le Premier ministre britannique Keir Stammer a appelé à un cessez-le-feu plus large. "Le cessez-le-feu annoncé au Liban était attendu depuis longtemps, mais il démontre que la diplomatie peut réussir même dans les circonstances les plus difficiles. Nous devons saisir cette occasion pour instaurer la confiance, désamorcer les tensions et promouvoir un cessez-le-feu plus large."
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a pour sa part déclaré que les liens étroits entre Paris et le Liban avaient contribué à la conclusion de l'accord. "C'est vrai que les États-Unis ont une relation privilégiée avec Israël, mais avec le Liban, c'est la France qui a des liens très anciens, très étroits. Et c'est la raison pour laquelle le président de la République a souhaité, dès le début des hostilités, il y a maintenant plus d'un an, que nous travaillions d'arrache-pied pour trouver les conditions permettant ce cessez-le-feu qui s'est produit la nuit dernière."
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen a quant à elle déclaré qu'il s'agit d'"une nouvelle très encourageante, avant tout pour les peuples libanais et israélien affectés par les combats". Selon elle, il s'agit également d'une "opportunité" pour le Liban "de renforcer sa sécurité intérieure et sa stabilité grâce à l'influence réduite du Hezbollah".
Annalena Baerbock, la ministre allemande des Affaires étrangères, voit dans cet accord "un rayon d'espoir pour la région toute entière". Elle a déclaré que "les populations des deux côtés de la frontière veulent vivre dans une sécurité réelle qui dure", tout en saluant "un succès pour la diplomatie."
L'Iran a salué l'arrêt des hostilités au Liban, où Téhéran appuie financièrement et militairement le Hezbollah.
Selon les autorités libanaises, la campagne de bombardements intensifs menée par Israël a fait plus de 3 700 morts, dont de nombreux civils et plus de 130 personnes ont été tuées du côté israélien.