Newsletter Newsletters Events Évènements Podcasts Vidéos Africanews
Loader
Suivez-nous
Publicité

Le chef de la diplomatie iranienne rencontre Bachar al-Assad à Damas

Cette photo publiée sur la page Telegram officielle de la présidence syrienne montre le ministre iranien des affaires étrangères Abbas Araghchi et le président syrien Bashar Assad se rencontrant à Damas.
Cette photo publiée sur la page Telegram officielle de la présidence syrienne montre le ministre iranien des affaires étrangères Abbas Araghchi et le président syrien Bashar Assad se rencontrant à Damas. Tous droits réservés  AP/Syrian Presidency Telegram page
Tous droits réservés AP/Syrian Presidency Telegram page
Par Malek Fouda avec AP
Publié le
Partager cet article Discussion
Partager cet article Close Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article : Copy to clipboard Lien copié

Face à l’offensive éclair des rebelles, Bachar al-Assad peut compter sur le soutien de Téhéran. Il a rencontré le chef de la diplomatie iranienne ce dimanche à Damas.

PUBLICITÉ

L'armée syrienne a mené une série de contre-attaques dimanche dans les villes d'Alep et d'Idlib pour repousser les insurgés qui ont fait des avancées surprises.

La télévision d'État syrienne a affirmé que les forces gouvernementales avaient tué près de 1 000 insurgés au cours des trois derniers jours, sans fournir de preuves ni de détails.

Des rebelles syriens passent devant un véhicule blindé de l'armée syrienne abandonné sur une autoroute dans le sud-ouest d'Alep
Des rebelles syriens passent devant un véhicule blindé de l'armée syrienne abandonné sur une autoroute dans le sud-ouest d'Alep Ghaith Alsayed/Copyright 2024 The AP. All rights reserved

La défense civile syrienne, également connue sous le nom de Casques blancs, un groupe qui opère dans les zones tenues par l'opposition, affirme que l'armée d'Assad a lancé des opérations conjointes avec les forces russes dans les deux villes.

Des avions de chasse auraient bombardé la zone, tuant au moins 18 personnes et en blessant des dizaines d'autres. La Russie, qui soutient depuis longtemps le président syrien Assad dans cette guerre qui dure depuis 13 ans, n'a pas commenté publiquement son implication.

L'Iran a également été un allié politique et militaire clé d'Assad dans cette guerre civile de longue haleine. La visite du ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi à Damas visait à réitérer le soutien de Téhéran à Assad.

L'Iran, la Russie et les groupes régionaux qu'ils soutiennent ont aidé Assad à prendre le contrôle de la ville d'environ deux millions d'habitants en 2016. Une campagne aérienne incessante, menée par les avions de guerre russes, a permis aux forces d'Assad d'entrer dans la ville et de la revendiquer.

Mercredi, une coalition de groupes rebelles dirigée par les djihadistes de Hayat Tahrir al-Sham (HTS) a mené un assaut surprise sur la deuxième ville de Syrie, Alep. Cette attaque a contraint les forces armées syriennes à battre temporairement en retraite, dans l'attente de renforts qui leur permettraient de riposter.

Les insurgés se sont emparés de la majeure partie d'Alep samedi lors d'une offensive surprise et affirment maintenant être entrés dans la ville de Hama. Il n'y a pas eu de confirmation indépendante de leur revendication.

Le colonel Hassan Abdulghani, commandant des rebelles, a déclaré séparément que les insurgés avaient également pris le contrôle de Sheikh Najjar, au nord-est de la ville, de l'académie militaire d'Alep et de l'école d'artillerie de campagne, au sud-ouest.

Un rebelle tire en l'air dans le centre-ville d'Alep, en Syrie.
Un rebelle tire en l'air dans le centre-ville d'Alep, en Syrie. Ghaith Alsayed/Copyright 2024 The AP. All rights reserved

Cette offensive rapide et surprenante constitue un énorme embarras pour le président syrien Bachar al-Assad et soulève des questions quant à l'état de préparation de ses forces armées. Elle intervient également à un moment où les alliés de Damas - l'Iran et les groupes qu'il soutient, ainsi que la Russie - sont préoccupés par leurs propres conflits.

Abbas Araghchi doit se rendre en Turquie lundi (lien en anglais) pour rencontrer son homologue Hakan Fidan et discuter de l'escalade en cours en Syrie.

Cette flambée de violence survient à un moment où le Moyen-Orient est en proie à de fortes turbulences politiques. Israël combat activement le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban, qui ont tous deux menacé de déclencher des retombées régionales plus importantes.

Le regain de violence en Syrie risque également d'entraîner deux puissances régionales dans un conflit. La Russie et la Turquie ont chacune leurs propres intérêts à protéger, les deux parties apportant leur soutien à des groupes opposés dans le conflit.

Une guerre entraînant l'un ou l'autre pays dans des affrontements directs aurait des conséquences néfastes sur une scène politique déjà instable.

Accéder aux raccourcis d'accessibilité
Partager cet article Discussion

À découvrir également

L'Iran affirme avoir réussi son dernier lancement spatial

La Syrie envoie des renforts dans la région d'Alep après une attaque surprise des rebelles

Syrie : suite à une offensive de choc, des rebelles armés occupent le centre d'Alep