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Selon le chef de l'OTAN, la Russie soutient le programme nucléaire de la Corée du Nord

Le secrétaire général de l'OTAN, M. Mark Rutte, s'exprime lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN à Bruxelles, le 4 décembre 2024.
Le secrétaire général de l'OTAN, M. Mark Rutte, s'exprime lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN à Bruxelles, le 4 décembre 2024. Tous droits réservés  AP Photo/Virginia Mayo
Tous droits réservés AP Photo/Virginia Mayo
Par Emma De Ruiter
Publié le Mis à jour
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Le chef de l'OTAN affirme que la Russie soutient le programme nucléaire de la Corée du Nord, en échange de soldats et d’armes pour sa guerre en Ukraine.

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Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, a déclaré mercredi que "nous ne devrions pas être naïfs" quant au soutien du Kremlin au programme nucléaire de Pyongyang.

"Il y a toutes les raisons d'affirmer que la technologie nucléaire et la technologie des missiles affluent en Corée du Nord", a-t-il déclaré aux journalistes à Bruxelles, ajoutant que le risque nucléaire "ne constitue pas seulement une menace pour nous ici, mais aussi pour le continent américain et, bien sûr, pour la région".

Le chef de l'OTAN s'est exprimé après la réunion des ministres des affaires étrangères de 32 pays membres à Bruxelles, où les discussions sur la poursuite du soutien à l'Ukraine ont figuré en tête de leur ordre du jour.

Cette réunion sera probablement la dernière réunion de haut niveau de l'OTAN à laquelle participera le secrétaire d'État américain Antony Blinken avant le départ de l'administration Biden le mois prochain.

Selon le département d'État américain, Antony Blinken veut à renforcer le soutien des alliés à Kiyv avant le retour du président élu Donald Trump à la Maison Blanche.

L’OTAN est également soumise à une pression de l’Ukraine pour accepter son intégration dans l’Alliance. Un geste nécessaire, selon Volodymyr Zelensky “à la survie” de son pays.

Mark Rutte s’est contenté de rester évasif sur le sujet, qui ne fait pas l’unanimité parmi les pays membres : l’Allemagne, la Hongrie ou les États-Unis n'y sont pas favorables.

De son côté, Moscou a rappelé mardi, qu’une adhésion de l’Ukraine à l’OTAN serait “inacceptable”.

Mark Rutte s'est entretenu avec le président élu en Floride, dans sa résidence de Mar-a-Lago. La Chine, la Corée du Nord et l'Iran soutiendraient la Russie, selon le chef de l'OTAN, ce qui mettrait en danger les États-Unis et la région Asie-Pacifique.

"Chaque fois que nous parviendrons à un accord sur l'Ukraine, il faudra que ce soit un bon accord, car nous ne pourrons jamais nous contenter de féliciter Kim Jong-un, Xi Jinping et qui que ce soit d'autre", a déclaré Mark Rutte à Bruxelles mercredi, ajoutant que cela ne ferait qu'encourager les dirigeants de la Corée du Nord et de la Chine à approuver l'utilisation de la force ailleurs.

Interrogé sur les menaces nucléaires de Moscou, Mark Rutte a déclaré que "la Russie veut que nous discutions de sa capacité nucléaire. Nous ne voulons pas y consacrer du temps. Nous devons nous assurer que notre dissuasion est forte, et elle l'est. Nous pouvons riposter à tout adversaire, à tout ennemi qui tente de nous nuire".

Le soutien présumé de la Russie au programme nucléaire de Pyongyang, ainsi que l'implication de troupes nord-coréennes dans la guerre de la Russie contre l'Ukraine, exigent une collaboration plus large entre l'OTAN et les pays extérieurs à l'alliance.

Mark Rutte a qualifié les relations entre l'OTAN et la Corée du Sud de "solides", alors que des tensions croissantes ont été signalées au sein de la gouvernance du pays.

Le président Yoon Suk-yeoul est menacé de destitution après avoir tenté d'instaurer la loi martiale, une mesure qui a été rapidement stoppée par des manifestations de masse et l'opposition politique des législateurs.

"Je pense que l'annonce de la fin de la loi martiale témoigne de l'engagement continu de la Corée du Sud en faveur de l'État de droit", a déclaré Mark Rutte.

"La Corée du Sud est un fervent défenseur de l'Ukraine et je m'attends à ce qu'elle le reste. Notre partenariat avec Séoul s'est approfondi à mesure que les menaces mondiales se sont accrues au cours des deux dernières années", a-t-il conclu.

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