Dans la foulée, 50 enfants palestiniens blessés ou malades ont été transférés vers l'Égypte pour y être soignés.
Un groupe de 50 enfants palestiniens malades ou blessés a été transféré en Égypte pour y être soignés par le point de passage de Rafah, à Gaza, après la réouverture de ce dernier par Israël pour la première fois depuis que Tsahal s'en est emparé en mai 2024.
Cette décision fait suite à la libération par le Hamas des dernières femmes otages encore en vie à Gaza et s'inscrit dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu entré en vigueur en janvier.
Les jeunes patients étaient accompagnés par une soixantaine de leurs proches, selon le ministère de la Santé de Gaza.
Mai Sammour, mère d'un enfant malade, Mutasem, attendait depuis trois mois d'emprunter le point de passage de Rafah pour permettre à son fils de recevoir en Égypte un traitement qui n'était pas disponible à Gaza.
"Il souffre énormément, avec de fortes douleurs et un manque de mouvement ; il ne mange pas bien ; la maladie est très grave", a-t-elle expliqué.
Un autre parent d'un enfant souffrant d'un cancer du poumon a déclaré qu'il espérait que son fils serait traité avec succès à l'étranger et qu'il "reviendrait ensuite dans notre pays en toute sécurité".
Ces enfants sont les premiers d'une série d'évacuations prévues de Palestiniens par le point de passage, en vue d'un traitement à l'étranger.
Au cours des quinze derniers mois, la campagne menée par Israël contre le Hamas en représailles à l'attaque du 7 octobre 2023 contre le sud d'Israël a fortement affecté le secteur de la santé à Gaza, mettant la plupart des hôpitaux hors service.
Les forces israéliennes ont fermé le point de passage de Rafah - le seul point de passage de Gaza qui n'entre pas en Israël - au début du mois de mai 2024, après s'en être emparées lors d'une offensive sur la ville.
L'Égypte a ensuite fermé son côté du passage en signe de protestation.