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Sommet de l'IA : Washington plaide pour la dérégulation

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AP Tous droits réservés  Sean Kilpatrick/AP
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Par Euronews avec AP
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Au sommet de Paris, le vice-président américain J.D. Vance a défendu l'approche non interventionniste des États-Unis et a mis en garde contre une "régulation excessive" qui pourrait "tuer" l'IA.

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Le vice-président américain J. D. Vance torpille les appels à réguler le développement de l'intelligence artificielle.

Le proche de Donald Trump estime le monde à l'aube d'une "nouvelle révolution industrielle". Selon lui, une "régulation excessive" pourrait dissuader les investisseurs et gripper la croissance du secteur de l'IA.

Dans son discours, prononcé mardi lors du sommet sur l'IA à Paris, le vice-président américain a également rejeté la modération des contenus sur les réseaux sociaux, en la qualifiant de "censure autoritaire".

L'administration Trump est "préoccupée" par le fait que des instances étrangères envisagent de serrer la vis aux géants technologiques américains, a fait savoir J. D. Vance, visant notamment l'UE et son règlement sur les services numériques (DSA).

L'Amérique ne peut pas accepter cela et ne l'acceptera pas, et nous pensons que c'est une terrible erreur, non seulement pour les États-Unis d'Amérique, mais aussi pour vos pays.
J. D. Vance
Vice-président américain

Trois visions opposées du secteur de l'IA

Le discours de J. D. Vance au sommet de Paris sur l'intelligence artificielle éclaire trois visions opposées des perspectives du secteur.

Washington défend une approche dérégulatrice avec l'espoir de libérer les initiatives.

L'Europe souhaite un corpus de règles pour éviter les dérives. Emmanuel Macron insiste sur le "besoin de règles" et d'un "cadre de confiance".

Et la Chine soutient à coups de subventions des géants de la tech.

La question du financement étant centrale, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé que l'Europe allait mobiliser 200 milliards d'euros pour investir dans le secteur. Elle a souligné que l'IA peut être une "force pour le bien commun" tant que ses avantages sont "accessibles à tous".

Autre signe de divergence sur la gouvernance de l'IA, les États-Unis et le Royaume-Uni n'ont pas signé la déclaration commune du sommet organisé par la France, selon laquelle l'IA doit être "inclusive", "ouverte", "éthique" et "sûre".

61 pays, dont la Chine, ont apposé leurs signatures à ce document.

Les États-Unis sont les leaders dans l'IA et notre administration entend qu'ils le restent
J.D. Vance
Vice-président président américain

Sans prononcer le nom de la Chine, J. D. Vance a mis en garde contre toute association avec "un régime autoritaire" dont l'objectif est de "s'emparer" des infrastructures de l'information.

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