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Bélarus : la cheffe de l'opposition avertit du risque d'une attaque russe depuis son pays

Le leader de l'opposition biélorusse, Sviatlana Tsikhanouskaya, au Parlement européen à Strasbourg, en mars 2025.
Le leader de l'opposition biélorusse, Sviatlana Tsikhanouskaya, au Parlement européen à Strasbourg, en mars 2025. Tous droits réservés  AP Photo
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Par Sasha Vakulina
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Selon Svetlana Tikhanovskaïa, la menace d'une attaque de la Russie contre les États de l'UE et de l'OTAN depuis le territoire de la Biélorussie doit être prise très au sérieux.

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Les tensions en Europe de l'Est continuent d'alimenter les inquiétudes mondiales. Le Bélarus, dirigé par Alexandre Loukachenko, reste un acteur clé dans le jeu géopolitique entre la Russie et l'Occident. Svetlana Tikhanovskaïa, cheffe de l'opposition biélorusse, prévient que tant que Loukachenko restera au pouvoir, le Bélarus pourrait servir "de rampes de lancement" pour de nouvelles agressions, non seulement contre l'Ukraine, mais aussi contre les pays voisins de l'OTAN.

"Alexandre Loukachenko, totalement prêt à servir la Russie"

Cette inquiétude trouve un écho dans les récentes déclarations de Volodymyr Zelensky, lors de la Conférence de sécurité de Munich en février. Le président ukrainien a souligné l'ampleur de l'accroissement militaire au Bélarus et la possibilité que la Russie cible non seulement l'Ukraine, mais aussi des membres de l'OTAN, tels que la Pologne ou les pays baltes.

Svetlana Tsikhanouskaya affirme qu'Alexandre Loukachenko est totalement prêt à servir les intérêts de la Russie : "Pour Loukachenko, il n'est pas difficile de servir Poutine. Tant que ce régime reste en place, il y aura une menace constante pour votre sécurité", a-t-elle averti.

L'opposante bélarusse insiste également sur l'importance de ne pas sacrifier la souveraineté de l'Ukraine, de telles concessions risquant d'encourager davantage la Russie et de déstabiliser encore plus la région.

Elle souligne que des concessions à la Russie en Ukraine ou en Biélorussie enverraient à Moscou le message que que les démocraties occidentales n'ont pas les moyens de s'opposer à l'agression militaire et qu'elles acceptent l'idée de l'invasion et de la subjugation des pays voisins. Cela risquerait non seulement de renforcer les ambitions russes, mais aussi de provoquer des attaques contre d'autres pays européens.

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