Cet attaque a été déjouée alors que la responsable de la politique étrangère de l'Union européenne, Kaja Kallas, s'est rendue lundi en Israël et en Cisjordanie occupée, où elle a rencontré des responsables israéliens et palestiniens.
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L'armée israélienne a déclaré lundi avoir intercepté un missile de longue portée lancé depuis le Yémen au-dessus de Jérusalem, ce qui a déclenché des sirènes d'alerte aérienne et des explosions au-dessus de la ville.
Des responsables locaux ont une fois encore pointé du doigt les rebelles houthis. Ces derniers ont en effet lancé plusieurs missiles suite à la rupture du cessez le feu à Gaza.
Les Houthis n'ont cependant pas revendiqué l'attaque dans l'immédiat.
L'attaque déjouée survient alors que la responsable de la politique étrangère de l'Union européenne, Kaja Kallas, s'est rendue en Israël et a rencontré le Premier ministre de l'Autorité palestinienne, Mohammad Mustafa, en Cisjordanie occupée lundi.
Kaja Kallas, qui a rencontré des responsables israéliens et palestiniens, a transmis le message de l'UE en déclarant que l'Union "s'oppose fermement à la reprise de la guerre, qui cause des pertes humaines effroyables et inacceptables à Gaza".
"Le message que j'ai fait passer lors de ma visite ici est très clair : le Hamas doit libérer tous les otages. Le Hamas doit libérer tous les otages. Israël doit rétablir totalement l'aide humanitaire à Gaza et les négociations doivent reprendre", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse avec Mohammad Mustafa à Ramallah.
"Nous ne pouvons pas rester silencieux face aux graves violations du droit international et des droits du peuple palestinien", a déclaré Mohammad Mustafa.
Selon le ministère de la Santé de Gaza, plus de 50 000 Palestiniens ont été tués dans la guerre entre Israël et le Hamas, des centaines de morts ayant été ajoutées au bilan des victimes à la suite de la reprise des hostilités par Israël la semaine dernière, lors de sa vague surprise de frappes aériennes.
Israël reproche au Hamas d'avoir refusé de libérer les otages restants après l'achèvement de la première phase de l'accord de cessez-le-feu.
Le cessez-le-feu de janvier a mis fin à plus d'un an de combats déclenchés par l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, au cours de laquelle les militants ont assassiné environ 1 200 personnes, pour la plupart des civils, et en ont capturé 251 autres.
La majorité des otages ont été libérés au cours des premiers mois qui ont suivi la guerre de Gaza, tandis qu'environ 2 000 détenus palestiniens ont été échangés contre 25 otages israéliens et les corps de huit autres dans le cadre de l'accord de trêve de janvier.
Des centaines de milliers d'habitants de Gaza ont été autorisés par les forces israéliennes à rentrer chez eux.
Les deux parties étaient censées entamer des négociations début février sur la prochaine phase du cessez-le-feu. Toutefois, ces négociations, qui prévoyaient que le Hamas libère les 59 otages restants (35 de ces otages seraient morts) en échange d'autres captifs palestiniens, d'un cessez-le-feu permanent et d'un départ d'Israël, n'ont jamais vraiment commencé.
La semaine dernière, Benjamin Netanyahu a prévenu que toute négociation pour leur libération se déroulerait désormais "sous le feu".