Le séisme de vendredi a fait au moins 2 056 morts et 3 900 blessés, selon le dernier bilan provisoire communiqué par le junte au pouvoir en Birmanie.
Le bilan du tremblement de terre qui a frappé la Birmanie s'est alourdi à plus de 2 000 morts lundi, alors que les équipes de secours continuent à retirer les corps des décombres.
La junte au pouvoir en Birmanie a par ailleurs annoncé que 3 800 autres personnes avaient été blessées et que plus de 300 étaient portées disparues.
Le tremblement de terre, d'une magnitude de 7,7 sur l'échelle de Richter, s'est produit vendredi à la mi-journée et a provoqué des dégâts considérables, notamment dans la capitale birmane, Naypitaw, et dans la deuxième ville du pays, Mandalay, proche de l'épicentre.
Le séisme a fait s'écrouler des dizaines de bâtiments et endommagé de nombreuses infrastructures, dont l'aéroport de Mandalay.
Dimanche, une réplique d'une magnitude de 5,1 a de nouveau frappé la région. Les dégâts importants subis par les infrastructures entravent les opérations de secours, dans un pays déjà fragilisé par quatre années de guerre civile.
Dans la Thaïlande voisine, le tremblement de terre a secoué une grande partie du pays et tué au moins 18 personnes, dont plusieurs sur un chantier de construction à Bangkok où un gratte-ciel partiellement construit s'est effondré, piégeant quelque 80 ouvriers. Les opérations de secours se poursuivent ce lundi pour retrouver d'éventuels survivants.
Face à l'ampleur des dégâts, l'aide internationale s'organise.
Des équipes indiennes, chinoises et malaisiennes ont été déployées sur place au cours du week-end, et l'Indonésie et les Philippines devraient se joindre aux opérations de secours ce lundi.
La Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a lancé *un appel pour récolter 100 millions d'euros, alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé le séisme de vendredi "en urgence de niveau 3", le niveau maximal d'urgence*.